Indemnitéssuite a une morsure de chien. Je voudrais savoir quel préjudice comme indemnités pour une morsure de chien parce que je ne connais rien de cette indemnisation suite a une morsure de chien. J'ai plusieurs plaies dont une mesure environ 5 a 6 cm. Vous remerciant d'avance pour me donner des renseignements sur les démarches à faire.
Il est important de rappeler que ces exemples indemnisation GAV dĂ©pendent Ă©galement de la Cour dâAppel compĂ©tente ce qui peut influer de maniĂšre significative sur les indemnitĂ©s obtenues. Nous vous livrons ci-dessous quelques exemples dâindemnisation de GAV Garantie accident de la vie.Affaire 1656 Madame A. Fonctionnaire de lâĂ©ducation nationaleDĂ©ficit Fonctionnel Permanent 15 % Souffrances EndurĂ©es 4 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique 2,5 / 7 Incidence professionnelle Reclassement Ă un poste de travail adaptĂ© PrĂ©judice dâagrĂ©ment oui Offre de lâassurance Ă la victime 37 411 âŹA lâissue de cette offre, DVA Experts est saisi par Mme A. qui nous confie sa un peu plus de 3 mois de discussions avec lâassurance, nous obtenons une indemnisation totale de 69 000 âŹ!Affaire 1737 Madame P. Animatrice de VenteBrĂ»lures trĂšs importantes sur une grande partie du corps Exemple dâindemnisation GAV avec prĂ©judices indemnisables rĂ©duits et premiĂšre offre directe Ă la victime. DĂ©ficit Fonctionnel Permanent â barĂšme AIPP 5 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 6 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 5 / 7 Frais mĂ©dicaux pour chirurgie dentaireLa victime nous a confiĂ© son dossier aprĂšs lâexpertise mĂ©dicale et une premiĂšre offre de 29 955 ⏠pour nĂ©gocier son indemnisation corporelle Ă la hausse. Pour cette affaire, grĂące Ă notre intervention nous avons nĂ©gocier auprĂšs de lâassurance GAV une indemnisation totale de 48 255,00 âŹ, soit plus du double !Affaire 2011 Monsieur H. sans professionPrĂ©judice de la main. Exemple dâindemnisation garantie accident de la vieDĂ©ficit Fonctionnel Permanent â barĂšme AIPP 9 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 2,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 1,5 / 7Pour cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 14 950 âŹ. Depuis, ce dossier a Ă©tĂ© rouvert deux fois pour des aggravations des prĂ©judices de la victime. Deux autres indemnisations pour aggravation ont pu ĂȘtre obtenuesAFFAIRE 1856 Madame G â indĂ©pendante aide Ă la personneExemple dâindemnisation accident de la vie Indemnisation prĂ©judice corporel suivant nomenclature Dintilhaccontrat garantie accident de la vie GAV expertise mĂ©dicale le 20 octobre 2015 consolidation au 19 octobre 2015 dĂ©ficit fonctionnel permanent â barĂšme aipp 25% dĂ©ficit fonctionnel temporaire totale et classe III 3 -II 2 assistance tierce personne temporaire 627 heures assistance tierce personne dĂ©finitive 1h30 jour souffrances endurĂ©es â pretium doloris pas de prĂ©judice esthĂ©tique temporaire prĂ©judice esthĂ©tique dĂ©finitif 2/7 prĂ©judice dâagrĂ©ment retenu incidence inaptitude au mĂ©tier dâaide Ă la personne et frais de formation de reconversion PAS perte de gains professionnelle actuel pertes de revenusIndemnisation obtenue 175 000,00 âŹAFFAIRE 1919 Madame E â SANS EMPLOIIndemnisation accident de la vie Indemnisation prĂ©judice corporel suivant nomenclature Dintilhacexpertise mĂ©dicale le 09 aoĂ»t 2016 consolidation au 09 aoĂ»t 2016 dĂ©ficit fonctionnel permanent â barĂšme aipp 22% dĂ©ficit fonctionnel temporaire totale et classe IV 4 III 3 -II 2 assistance tierce personne temporaire 1111 heures assistance tierce personne dĂ©finitive 1h30 jour souffrances endurĂ©es â pretium doloris pas de prĂ©judice esthĂ©tique temporaire prĂ©judice esthĂ©tique dĂ©finitif 2/7 pas de prĂ©judice dâagrĂ©ment pas dâincidence incidence PAS perte de gains professionnelle actuel pertes de revenusIndemnisation obtenue 245 595,00 âŹAffaire 2011 Monsieur H. Technicien de laboratoireExemple dâindemnisation dâun accident de la vie sans Fonctionnel Permanent â barĂšme AIPP 30 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 4,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 3 / 7 PrĂ©judice esthĂ©tique temporaire 3,5 /7 pendant 3 mois Incidence professionnelle GĂȘne / PĂ©nibilitĂ© DVA Experts est saisi aprĂšs la premiĂšre expertise mĂ©dicale mise en place par lâassurance GAV. Cette assurance Refusait de verser une indemnitĂ© provisionnelle au motif que le taux dâAIPP ne serait pas forcĂ©ment supĂ©rieur au seuil dâintervention de 15 % !!! La perte de lâĆil Ă©tant dĂ©finitive, il Ă©tait Ă©vident que le taux de DFP AIPP serait au moins Ă©gal Ă 25%. Nous obtenons donc rapidement ⏠de la seconde expertise mĂ©dicale, nous avons donc pu faire assister notre client par un mĂ©decin expert de recours. Pour cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 144 740,72 âŹ.Affaire 2014 Madame indemnisation GAVDĂ©ficit Fonctionnel Permanent â barĂšme AIPP 7 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 3,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 1 / 7 PrĂ©judice esthĂ©tique temporaire 2/7 pendant 2 mois. Assistance tierce personne temporaire 529 heures DVA Experts est saisi au dĂ©part du dossier. Nous avons donc pu faire assister notre client par un mĂ©decin expert de recours Ă lâexpertise mĂ©dicale. Pour cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 32 764,10 âŹ.Affaire 2063 Madame P. sans dâindemnisation GAVNous avons pu obtenir la prise en charge du prĂ©judice par lâassurance responsabilitĂ© Fonctionnel Permanent â barĂšme AIPP 2 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 1,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 1 / 7 Frais mĂ©dicaux pour chirurgie dentaire Pour la seconde expertise mĂ©dicale, nous avons donc pu faire assister notre cliente par un mĂ©decin expert de cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 9 065,70 âŹ.Affaire 2190 Madame M., retraitĂ©eDĂ©ficit Fonctionnel Permanent â barĂšme AIPP 16 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 4,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 2,5 / 7 Assistance tierce personne temporaire 312 heures PrĂ©judice dâagrĂ©ment oui DVA Experts est saisi au dĂ©part du dossier. Nous avons donc pu faire assister notre cliente par un mĂ©decin expert de recours Ă lâexpertise mĂ©dicale. Pour cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 45 456 âŹ.Nous contacter Louis DE GIORGIO MikaĂ«l IKEDJIAN Louis DE GIORGIO est un ancien inspecteur corporel dâassurance. Il a exercĂ© pendant plus de 20 ans et connaĂźt naturellement toutes les ficelles du mĂ©tier !MikaĂ«l IKEDJIAN est titulaire dâune maĂźtrise de Droit PrivĂ© et a ĆuvrĂ© en qualitĂ© de juriste spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal, au sein dâune association dâaide aux victimes dâinfraction pendant plusieurs annĂ©es. Il Ă©tait Ă©galement dĂ©lĂ©guĂ© du Procureur de la RĂ©publique de Grasse pour notamment confronter les auteurs dâaccident de circulation Ă des stages de sensibilisation Ă la sĂ©curitĂ© interviennent tous les deux pour vous obtenir la meilleure indemnisation de tous les prĂ©judices corporels auxquels vous avez droit compte tenu de la jurisprudence dĂ©cisions rendues par les Tribunaux en matiĂšre de rĂ©paration corporelle.
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Lapersonne qui subit un prĂ©judice corporel des suites dâune morsure de chien nâa pas Ă prouver que vous avez personnellement commis une faute. La victime nâa quâĂ prouver que votre chien, dont vous ĂȘtes le propriĂ©taire, lui a causĂ© des prĂ©judices corporels. En tant que propriĂ©taire du chien, vous ne serez pas tenu responsable des prĂ©judices corporels subis par
Tribunal de Grande Instance de Toulon, 22 mai 2017. 2Ăšme Chambre Contentieux N° 15/06075 Jugement de la 2Ăšme Chambre en date du vingt-deux mai deux mil dix-sept. COMPOSITION DU TRIBUNAL L'affaire a Ă©tĂ© dĂ©battue Ă l'audience publique du 13 fĂ©vrier 2017 devant Françoise BAYLE, Vice-PrĂ©sidente, statuant en juge unique, assistĂ©e de Marie-Luce PAPILLON, greffier. A l'issue des dĂ©bats, la prĂ©sidente a indiquĂ© que le jugement, aprĂšs qu'il en ait dĂ©libĂ©rĂ© conformĂ©ment Ă la loi, serait rendu par mise Ă disposition au greffe le 3 avril 2017, date Ă laquelle il a Ă©tĂ© prorogĂ© au 22 mai 2017, en raison d'une surcharge de travail du magistrat, SignĂ© par Françoise BAYLE, prĂ©sidente et Marie-Luce PAPILLON, greffier prĂ©sent lors du Monsieur N... reprĂ©sentĂ© par Me TâŠ, avocat postulant au barreau de TOULON, substituĂ©e par Me BâŠ, avocat au barreau de TOULON et Me Florian FOUQUES, avocat plaidant au barreau de Madame R..., Non comparante, ni reprĂ©sentĂ©e, La M... ASSURANCES, Prise en la personne de son reprĂ©sentant lĂ©gal, reprĂ©sentĂ©e par Me PâŠ, avocat au barreau de TOULON La CPAM DU VAR, Prise en la personne de son reprĂ©sentant lĂ©gal, reprĂ©sentĂ©e par Me GâŠ, avocat au barreau de TOULONEXPOSE DU LITIGE Par acte du 2 octobre 2015, M. N⊠a fait assigner devant ce tribunal Mme RâŠ, la SA M⊠ASSURANCES et la CPAM du Var sur le fondement de l'article 1385 du Code civil, afin de voir dire que le chien de Mme R⊠avait mordu le demandeur, que Mme R⊠était donc responsable du prĂ©judice subi, de voir dĂ©signer un expert mĂ©dical, et de voir condamner les dĂ©fendeurs solidairement Ă lui payer 5000 ⏠à titre de provision et 2 000 ⏠au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile, le tout sous le bĂ©nĂ©fice de l'exĂ©cution provisoire. Par conclusions du 7 septembre 2015, la CPAM du Var produit ses dĂ©bours provisoires et demande que ses droits soient rĂ©servĂ©s dans l'attente de la notification de ses dĂ©bours dĂ©finitifs. Par conclusions signifiĂ©es le 6 mai 2016, la M⊠ASSURANCES forme protestations et rĂ©serves quant Ă la mesure d'expertise, s'oppose au paiement d'une provision, et demande une somme de 3 000 ⏠au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile; l'assureur soutient que ni la preuve de la rĂ©alitĂ© de l'attaque du chien ni le lien de causalitĂ© entre l'attaque allĂ©guĂ©e et les blessures de M. N⊠ne seraient rapportĂ©es; l'assureur invoque Ă©galement une faute de la victime de nature Ă exonĂ©rer le propriĂ©taire du chien de la prĂ©somption de responsabilitĂ© pesant Ă son encontre en soutenant que M. N⊠aurait commis une faute en se collant au portail de la propriĂ©tĂ© en dĂ©pit de l'apposition d'un panneau signalant la prĂ©sence d'un chien. M. N⊠a dĂ©posĂ© des conclusions en rĂ©ponse. Mme R⊠n'a pas constituĂ© avocat. La procĂ©dure a Ă©tĂ© clĂŽturĂ©e le 6 fĂ©vrier DE LA DECISION Sur la procĂ©dure Les "conclusions en rĂ©ponse" non datĂ©es, produites par M. NâŠ, mais dont la communication n'est justifiĂ©e ni par le tampon de l'huissier, ni par l'accusĂ© de rĂ©ception de signification Ă©lectronique, seront Ă©cartĂ©es des dĂ©bats. Sur la mesure d'expertise et la demande de provision Aux termes de l'article 1385 du Code civil, le propriĂ©taire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est Ă son usage, est responsable du dommage que l'animal a causĂ©, soit que l'animal fĂ»t sous sa garde, soit qu'il fĂ»t Ă©garĂ© ou Ă©chappĂ©. La preuve des faits juridiques peut ĂȘtre rapportĂ©e par tous moyens. Au soutien de ses prĂ©tentions, M. N⊠produit Le procĂšs-verbal de la plainte dĂ©posĂ©e le 2 mars 2015 par M. N⊠auprĂšs des services de gendarmerie du LUC, aux termes de laquelle il exposait que le 10 fĂ©vrier 2015, vers 14h30, il s'Ă©tait rendu, en tant que chauffeur-livreur pour la sociĂ©tĂ© EâŠ, devant la sociĂ©tĂ© AâŠ, s'Ă©tait approchĂ© du portail pour sonner, et s'Ă©tait alors fait mordre au niveau du sexe par le chien de M. et Mme R⊠qui avait passĂ© le museau entre deux barreaux; Une attestation des sapeurs-pompiers mentionnant une intervention le 10 fĂ©vrier 2015 Ă 15h18, pour M. NâŠ, qui prĂ©sentait une plaie importante au niveau de la cuisse suite Ă une morsure de chien; Le compte-rendu de tournĂ©e Ă©tabli par la sociĂ©tĂ© EâŠ, mentionnant 134 livraisons le 10 fĂ©vrier 2015, dont une livraison chez AâŠ, Ă 14h37; Une attestation Ă©tablie le 19 avril 2015, par M. CâŠ, responsable Ă©quipe chauffeur livreur, confirmant le rĂ©cit des faits circonstanciĂ© de M. NâŠ, puisque M. CâŠ, domiciliĂ© Ă proximitĂ© du lieu de l'accident, indiquait avoir Ă©tĂ© appelĂ© ce jour-lĂ par M. N⊠qui venait d'ĂȘtre blessĂ© et l'avoir aidĂ© Ă se dĂ©placer jusqu'Ă son domicile dans l'attente des secours; M. C⊠prĂ©cisait avoir dĂ» effectuer une nouvelle livraison par la suite au domicile de Mme R⊠et avoir vu surgir le chien Ă l'ouverture de la porte; Le dossier mĂ©dical du service des urgences de l'hĂŽpital militaire Sainte Anne, mentionnant comme motif d'entrĂ©e, le 10 fĂ©vrier 2015 Ă 15h58, "morsure de chien cuisse gauche", et Ă l'examen "plaie scrotale suturable Ă droite, 3 plaies de la face dorsale de la verge". Il rĂ©sulte de ces piĂšces des Ă©lĂ©ments tous concordants quant au lieu, au jour, Ă l'heure et Ă la cause des blessures, ces piĂšces Ă©manant de tiers fiables tels que les pompiers, l'hĂŽpital militaire, ou l'employeur de la victime. Le rĂ©cit des faits est encore confirmĂ© par les propres Ă©critures de la M⊠ASSURANCES qui fait mention de la prĂ©sence d'un panneau "Attention au chien" sur le portail de la propriĂ©tĂ© de Mme RâŠ, et de la livraison de pneus retrouvĂ©s dans la propriĂ©tĂ©, ce dont il rĂ©sulte que la morsure est bien en relation avec la livraison. Le fait pour M. NâŠ, chauffeur-livreur, de s'ĂȘtre approchĂ© du portail, sans cependant l'ouvrir, pour sonner et dĂ©poser le colis livrĂ©, ne saurait en quelque maniĂšre ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une faute de nature Ă exclure la responsabilitĂ© du gardien de l'animal. Au vu du compte-rendu du service des urgences et du certificat mĂ©dical Ă©tabli le 8 juin 2015 par le Dr AâŠ, urologue, et compte tenu de ce qu'il s'agit d'un accident du travail, il convient d'allouer Ă M. N⊠une provision de 3 000 âŹ, outre 1 000 ⏠au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile. La nĂ©cessitĂ© d'indemniser la victime justifie le prononcĂ© de l'exĂ©cution CES MOTIFS LE TRIBUNAL, statuant publiquement, par jugement rĂ©putĂ© contradictoire, mis Ă disposition au greffe, Ă charge d'appel, ECARTE des dĂ©bats les conclusions en rĂ©ponse de M. NâŠ; DIT que Mme R⊠est responsable, en tant que propriĂ©taire du chien, des blessures subies par M. N⊠le 10 fĂ©vrier 2015; ORDONNE une expertise mĂ©dicale; Commet pour y procĂ©der, le Docteur BâŠ, Ă charge pour lui d'avoir recours Ă un sapiteur dans une spĂ©cialitĂ© distincte de la sienne si cela s'avĂ©rait nĂ©cessaire, avec mission de 1° Convoquer, avec toutes les parties en cause et en avisant leurs conseils, M. N⊠victime d'un dommage corporel; 2° Se faire communiquer par tout tiers dĂ©tenteur, l'ensemble des documents nĂ©cessaires Ă l'exĂ©cution de la prĂ©sente mission, en particulier, et avec l'accord de la victime ou de ses ayants droits, le dossier mĂ©dical complet certificat mĂ©dical initial descriptif, certificat de consolidation, bulletin d'hospitalisation, compte-rendu d'intervention, rĂ©sultat des examens complĂ©mentaires, etc... et les documents relatifs Ă l'Ă©tat antĂ©rieur anomalies congĂ©nitales, maladies ou sĂ©quelles d'accident ainsi que le relevĂ© des dĂ©bours de la CPAM ou de l'organisme social ayant servi des prestations sociales, sous rĂ©serve de nous en rĂ©fĂ©rer en cas de difficultĂ©; 3° Relater les constatations mĂ©dicales faites Ă l'occasion ou Ă la suite de ce dommage et consignĂ©es dans les documents ci-dessus visĂ©s; 4° Examiner la victime; 5° DĂ©crire les lĂ©sions subies ou imputĂ©es par la victime Ă l'Ă©vĂ©nement dommageable, leur Ă©volution, les soins mĂ©dicaux et paramĂ©dicaux mis en Ćuvre jusqu'Ă la consolidation; Noter, en les mentionnant comme telles, les dolĂ©ances de la victime, en prĂ©cisant ses conditions habituelles d'existence et son Ă©tat de santĂ© antĂ©rieur, DĂ©crire, en cas de difficultĂ©s particuliĂšres Ă©prouvĂ©es par la victime, les conditions de reprise de l'autonomie et, lorsqu'elle a eu recours, avant consolidation, Ă une aide temporaire, humaine ou matĂ©rielle, en prĂ©ciser la durĂ©e; DĂ©crire les constatations faites Ă l'examen y compris Ă©tat gĂ©nĂ©ral, taille, et poids en prĂ©cisant les sĂ©quelles apparentes telles qu'amputations, dĂ©formations et cicatrices; 6° PrĂ©ciser les lĂ©sions en relation directe et certaine avec l'Ă©vĂ©nement dommageable, et le cas Ă©chĂ©ant, celles qui seraient la consĂ©quence d'un Ă©tat antĂ©rieur dans les conditions qui seront prĂ©cisĂ©es; 7° apporter au tribunal tout Ă©lĂ©ment lui permettant de dĂ©terminer les gĂȘnes temporaires constitutives d'un dĂ©ficit fonctionnel temporaire », que la victime exerce ou non une activitĂ© professionnelle; 8° Dans l'hypothĂšse de l'arrĂȘt temporaire des activitĂ©s professionnelles, dĂ©terminer, au vu des documents prĂ©sentĂ©s, la durĂ©e de l'arrĂȘt total ou partiel de travail de la victime, compte tenu de la nature de ses activitĂ©s ainsi que les conditions de reprise de ces activitĂ©s ; Dire si cette durĂ©e est la consĂ©quence directe des lĂ©sions subies; 9° Proposer une date de consolidation, qui est le moment oĂč les lĂ©sions se fixent et prennent un caractĂšre permanent, tel qu'un traitement n'est plus nĂ©cessaire si ce n'est pour Ă©viter une aggravation, et qu'il est possible d'apprĂ©cier un certain degrĂ© d'incapacitĂ© permanente rĂ©alisant un prĂ©judice dĂ©finitif cette date ne coĂŻncide pas nĂ©cessairement avec la reprise d'une activitĂ© professionnelle; 10° Dire s'il rĂ©sulte des blessures un handicap dans les actes de la vie quotidienne, dans les activitĂ©s familiales, dans les activitĂ©s professionnelles, dans les activitĂ©s de loisirs ou dans les activitĂ©s de scolarisation ; en dĂ©crire les particularitĂ©s; Donner notamment un avis dĂ©taillĂ© sur la difficultĂ© ou l'impossibilitĂ© pour la victime De poursuivre l'exercice de sa profession, D'opĂ©rer une reconversion; 11° Chiffrer, par rĂ©fĂ©rence au "barĂšme indicatif des incapacitĂ©s fonctionnelles en droit commun", le taux Ă©ventuel rĂ©sultant de l'atteinte permanente d'une ou plusieurs atteintes permanentes Ă l'intĂ©gritĂ© physique et psychique AIPP, persistant au moment de la consolidation, constitutif d'un dĂ©ficit fonctionnel permanent; 12° Donner un avis dĂ©taillĂ© sur la difficultĂ© ou l'impossibilitĂ© pour la victime de continuer Ă pratiquer les sports ou activitĂ©s spĂ©cifiques de loisir auxquels il serait avĂ©rĂ© qu'elle s'adonnĂąt rĂ©guliĂšrement; 13° Donner un avis sur l'importance des souffrances physiques endurĂ©es en fonction d'une Ă©chelle de 7 degrĂ©s; 14° Qualifier selon une Ă©chelle allant de 1 Ă 7, le prĂ©judice esthĂ©tique dĂ©coulant des cicatrices, dĂ©formations, attitudes ou gestes disgracieux, consĂ©quences des blessures subies, ceci sans tenir compte de la personnalitĂ© de la victime ; prĂ©ciser si ces sĂ©quelles esthĂ©tiques sont susceptibles d'ĂȘtre amĂ©liorĂ©es ou supprimĂ©es par la mise en oeuvre d'une thĂ©rapeutique; Fournir le cas Ă©chĂ©ant, tous documents photographiques qui devront ĂȘtre datĂ©s et commentĂ©s; 15° Dire, le cas Ă©chĂ©ant, si l'aide d'une tierce personne est indispensable au domicile ; dans l'affirmative, indiquer la qualification de celle-ci et prĂ©ciser pour quels actes de la vie courante et pour quelle durĂ©e quotidienne cette aide est indispensable; 16° vĂ©rifier si la victime fait Ă©tat d'une rĂ©percussion dans sa vie sexuelle, Ă©mettre un avis motivĂ© en discutant l'imputabilitĂ© Ă l'accident, aux lĂ©sions, aux sĂ©quelles retenues ; se prononcer sur son caractĂšre direct et certain et son aspect provisoire ou dĂ©finitif; 17° DĂ©crire s'il y a lieu, la nature des prothĂšses nĂ©cessaires, leur frĂ©quence de renouvellement, leur coĂ»t et leur incidence sur la capacitĂ© fonctionnelle; 18° Dire si des soins postĂ©rieurs Ă la consolidation seront nĂ©cessaires ; dans l'affirmative en indiquer la nature, la quantitĂ©, la nĂ©cessitĂ© Ă©ventuelle de leur renouvellement et sa pĂ©riodicitĂ© frais occasionnels ou frais viagers; 19° Dire si l'Ă©tat de la victime semble susceptible d'aggravation ou d'amĂ©lioration, dans le cas oĂč un nouvel examen lui paraĂźtrait nĂ©cessaire, indiquer le dĂ©lai dans lequel il devra y ĂȘtre procĂ©dĂ©; 20° Dire si, malgrĂ© son incapacitĂ© permanente, la victime est au plan mĂ©dical, physiquement et intellectuellement apte Ă reprendre dans les conditions antĂ©rieures ou dans d'autres conditions, l'activitĂ© qu'elle exerçait avant la survenance de l'accident ou si l'accident Ă une incidence professionnelle, c'est-Ă -dire des rĂ©percussions dans l'exercice de son activitĂ© professionnelle ; Ă©mettre un avis motivĂ© en discutant son imputabilitĂ© Ă l'accident, aux lĂ©sions et sĂ©quelles retenues et donner Ă la juridiction tout Ă©lĂ©ment pour s'assurer de son caractĂšre certain et direct, de son aspect dĂ©finitif ou provisoire; Dit que dans l'hypothĂšse oĂč l'expert estimerait que la victime n'est pas consolidĂ©e, il devra dĂ©poser un prĂ©-rapport mentionnant autant que possible la durĂ©e de l'ITT dĂ©jĂ acquise et le quantum prĂ©visible de l'AIPP et des diffĂ©rents chefs de prĂ©judice personnels et solliciter une prorogation de dĂ©lai pour le dĂ©pĂŽt de son rapport dĂ©finitif ainsi que le cas, Ă©chĂ©ant, une consignation complĂ©mentaire; Dit que l'expert accomplira sa mission conformĂ©ment aux dispositions des articles 273 et suivants du Code de procĂ©dure civile; Dit que l'expert adressera un prĂ©-rapport aux conseils des parties qui, dans les quatre semaines de la rĂ©ception, lui feront connaĂźtre leurs observations auxquelles il devra rĂ©pondre dans son rapport dĂ©finitif; Dit que M. N⊠consignera Ă la RĂ©gie du tribunal de grande instance de TOULON la somme de 600 euros destinĂ©e Ă garantir le paiement des frais et honoraires de l'expert avant le 22 juillet 2017, sauf dans l'hypothĂšse oĂč une demande d'aide juridictionnelle antĂ©rieurement dĂ©posĂ©e serait accueillie, auquel cas les frais seront directement avancĂ©s par le trĂ©sorier payeur gĂ©nĂ©ral; Dit qu'Ă dĂ©faut de consignation dans ce dĂ©lai et selon les modalitĂ©s imparties, la dĂ©signation de l'expert sera caduque, conformĂ©ment aux dispositions de l'article 271 du nouveau code de procĂ©dure civile; Dit que l'expert procĂ©dera Ă sa mission dĂšs qu'il sera avisĂ© du versement de la consignation fixĂ©e ou dĂšs la notification de la dĂ©cision d'aide juridictionnelle; Accorde Ă l'expert pour le dĂ©pĂŽt de son rapport au service central du contrĂŽle des expertises un dĂ©lai de quatre mois Ă compter de sa saisine; DĂ©signe le magistrat en charge du service du contrĂŽle des expertises de la surveillance des opĂ©rations d'expertise; Dit qu'en cas d'empĂȘchement ou de refus, l'expert commis pourra ĂȘtre remplacĂ© par ordonnance Ă sa demande ou Ă la demande de la partie la plus diligente; CONDAMNE in solidum Mme R⊠et la M⊠ASSURANCES Ă verser Ă M. N⊠une provision de 3 000 âŹ; CONDAMNE in solidum Mme R⊠et la M⊠ASSURANCES Ă verser Ă M. N⊠1 000 ⏠au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile; CONDAMNE la M⊠ASSURANCES aux dĂ©pens de la prĂ©sente instance avec application des dispositions de l'article 699 du Code de procĂ©dure civile; ORDONNE l'exĂ©cution provisoire; RENVOIE l'affaire Ă la mise en Ă©tat du 14 novembre 2017. AINSI JUGE EN AUDIENCE PUBLIQUE ET PRONONCE PAR MISE A DISPOSITION AU GREFFE LES JOUR, MOIS ET AN SUSDITS. La prĂ©sente dĂ©cision a Ă©tĂ© signĂ©e par le PrĂ©sident et le Greffier.
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Depuis plusieurs annĂ©es, la loi française vise explicitement, par le biais de facteurs lĂ©gaux, des catĂ©gories de chiens "susceptibles dâĂȘtre dangereux". Or, aujourdâhui, grĂące aux Ă©tudes scientifiques sur le sujet, nous savons que les chiens visĂ©s ne sont pas systĂ©matiquement dangereux. En ce sens, lâAgence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire, de lâalimentation, de lâenvironnement et du travail ANSES, a reconnu dâautres causes de morsures canines remettant en question la lĂ©gislation actuelle quant Ă la catĂ©gorisation des chiens. Lâauteure de cet article est membre de la Clinique juridique One Health-Une seule santĂ©. En France chaque annĂ©e sont recensĂ©s des milliers de cas de morsures. Les chiens sont gĂ©nĂ©ralement la source la plus frĂ©quente de morsure, suivis du chat puis dâautres animaux comme les rongeurs rats, Ă©cureuils, lapins, hamsters⊠[1]. Les principales victimes de ces morsures canines sont les enfants, mordus notamment Ă la tĂȘte ou au cou tandis que pour les adultes, les blessures sont surtout localisĂ©es aux bras et aux jambes. La morsure canine peut ĂȘtre dĂ©finie comme une blessure faite par la gueule dâun chien en raison dâun comportement dâauto-dĂ©fense ou dâagression. Ces morsures sont aujourdâhui rĂ©currentes et impliquent de nombreuses blessures profondes, parfois graves infection par une bactĂ©rie, tĂ©tanos, rage, cicatricesâŠ. 33 dĂ©cĂšs par morsures de chiens ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s en France au cours des vingt derniĂšres annĂ©es [2]. Toutefois, il faut prĂ©ciser que sont essentiellement visĂ©es les morsures de chiens dits de catĂ©gories », ce qui peut amplifier lâassociation entre ces chiens et les morsures canines. En ce sens, lâarrĂȘtĂ© du 27 avril 1999 [3] vise explicitement, par le biais de facteurs lĂ©gaux, des catĂ©gories de chiens susceptibles dâĂȘtre dangereux ». Or, les chiens visĂ©s, comme ceux de race Staffordshire terrier, ne sont pas systĂ©matiquement "susceptibles dâĂȘtre dangereux". Cela dĂ©pendra, par exemple, de lâĂ©ducation enseignĂ©e par ses maĂźtres ou bien du respect de son bien-ĂȘtre. Ces nouvelles donnĂ©es sont dâailleurs reprises par lâAgence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire, alimentation, environnement, travail ANSES qui sâest saisie de la question des chiens mordeurs et a publiĂ©, en ce sens, un rapport dâexpertise collective sur le sujet du âRisque de morsure de chienâ en octobre 2020 [4]. Dans ce rapport, les experts ont listĂ© de nouvelles causes de morsure de chien. Les observations de lâANSES ont demontrĂ© lâobsolescence lĂ©gislative quant Ă la catĂ©gorisation des chiens. Or, cette obsolescence conduit Ă des idĂ©es reçues de la part de la population. Ces erreurs peuvent dâailleurs conduire Ă des morsures canines. En ce sens, lâANSES a distinguĂ© le vrai du faux » en 2021, en confirmant notamment que les chiens appartenant Ă certaines races dites dangereuses », comme les pitbulls ou les rottweilers, ne mordent pas davantage que les autres. Selon lâANSES tous les chiens peuvent mordre, quelle que soit leur race ou leur taille. Le risque de morsure dĂ©pend de nombreux facteurs liĂ©s Ă lâanimal lui-mĂȘme » [5]. De ce fait, il serait nĂ©cessaire de réévaluer les facteurs lĂ©gaux de catĂ©gorisation des chiens, Ă©tant source de discrimination canine ». Il serait aussi intĂ©ressant de crĂ©er une information et une formation prĂ©ventive pour les particuliers et les professionnels. I Les facteurs lĂ©gaux de catĂ©gorisation des chiens, une source de "discrimination canine". Les articles 1 et 2 de lâarrĂȘtĂ© du 27 avril 1999, pris pour lâapplication de lâarticle 211-1 du code rural et Ă©tablissant la liste des types de chiens susceptibles dâĂȘtre dangereux, faisant lâobjet de mesures prĂ©vues aux articles 211-1 Ă 211-5 du mĂȘme code, distinguent deux catĂ©gories de chiens. La 1e catĂ©gorie, vise les chiens dattaque tels que les "pit-bulls" ou les chiens de race Staffordshire terrier, et la 2nde catĂ©gorie, vise les chiens de garde et de dĂ©fense, tels que les chiens de race Tosa ou Rottweiler. NĂ©anmoins, si lâarrĂȘtĂ© de 1999 liste les races de chiens appartenant Ă la 1re catĂ©gorie, câest son Annexe » qui impose une identification prĂ©cise de ces chiens afin de les catĂ©goriser. Ce processus dâidentification passe par une analyse minutieuse de leurs caractĂ©ristiques morphologiques. Par exemple, les chiens de race âpit-bullâ seront identifiĂ©s comme Ă©tant des chiens ayant un pĂ©rimĂštre thoracique mesurant environ entre 60 cm ce qui correspond Ă un poids dâenviron 18 kg et 80 cm ce qui correspond Ă un poids dâenviron 40 kg. La hauteur au garrot peut aller de 35 Ă 50 cm ». Cependant, ces prĂ©cisions lĂ©gales, peuvent, a contrario, permettre de dĂ©catĂ©goriser plus facilement ces canidĂ©s. En effet, un chien dit âpit-bullâ, ayant une hauteur au garrot infĂ©rieure Ă 35 cm ou supĂ©rieure Ă 50 cm ne rĂ©pondra plus aux critĂšres lĂ©gaux et sera automatiquement dĂ©catĂ©gorisĂ©. On peut alors se demander si une adaptation et une souplesse de la loi ne serait pas envisageable au regard des diffĂ©rences morphologiques entre les chiens dâune mĂȘme race. De mĂȘme, fixer des caractĂ©ristiques morphologiques canines sans tenir compte de leur comportement pourrait sâapparenter Ă une forme de discrimination canine » en enfermant certains chiens dans une qualification prĂ©natale non justifiĂ©e. Il faut prĂ©ciser que la catĂ©gorisation des chiens susceptibles dâĂȘtre dangereux » est effectuĂ©e par le biais dâune âĂ©valuation comportementaleâ depuis la loi du 20 juin 2008, prĂ©vue Ă lâarticle L211-14-1 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette derniĂšre est obligatoire pour les chiens, de 1re ou 2e catĂ©gorie, entre 8 et 12 mois et peut ĂȘtre demandĂ©e par le prĂ©fet ou le maire pour les chiens mordeurs. Cette Ă©valuation permet dâapprĂ©cier le niveau de dangerositĂ© du chien. Elle sera faite par un vĂ©tĂ©rinaire inscrit sur une liste dĂ©partementale et les rĂ©sultats seront communiquĂ©s Ă la mairie. Il faut prĂ©ciser que depuis lâarrĂȘtĂ© du 19 aoĂ»t 2013 [6], les rĂ©sultats seront retransmis dans le fichier national dâidentification I-CAD ». A lâissue de lâĂ©valuation vĂ©tĂ©rinaire, le chien fait lâobjet dâun classement selon trois niveaux de dangerositĂ© Le niveau 1 vise le chien qui ne prĂ©sente aucun danger. Le niveau 2 vise le chien prĂ©sentant un niveau de dangerositĂ© faible pour certaines personnes, dans ce cas lâĂ©valuation sera renouvelĂ©e dans un dĂ©lai maximum de 3 ans. Le niveau 3 vise le chien dont la dangerositĂ© est Ă©levĂ©e et impose une réévaluation de ce dernier dans les 2 ans. Enfin, le niveau 4 vise le chien prĂ©sentant un risque Ă©levĂ© de dangerositĂ©, dans ce cas lâĂ©valuation sera renouvelĂ©e dans le dĂ©lai dâun an et le chien devra ĂȘtre placĂ© dans un lieu de dĂ©tention adaptĂ© ou bien euthanasiĂ© [7]. En France, lâĂ©valuation comportementale est donc une obligation lĂ©gale, sâagissant des chiens âsusceptibles dâĂȘtre dangereuxâ, pour pouvoir Ă©viter et prĂ©venir les dangers qui y sont liĂ©s tels que les morsures. Toutefois, celle-ci nâĂ©carte pas la qualification systĂ©matique du chien de catĂ©gorie, par le seul fait de ses caractĂ©ristiques morphologiques, Ă©tant discriminatoire et souvent inexacte. En effet, un Mastiff ou un Rottweiler, dĂ©crits par la loi comme "susceptibles dâĂȘtre dangereux", ne sont pas obligatoirement des chiens mordeurs, pourtant ils seront automatiquement catĂ©gorisĂ©s ainsi. Dans le rapport rendu par lâANSES [8] les experts ont pu lister les causes principales de morsure dâun chien. La premiĂšre cause identifiĂ©e par lâANSES est liĂ©e Ă la modalitĂ© dâinteraction entre humains et chiens » et donc Ă lâĂ©ducation du chien par ses maĂźtres [9]. En effet les animaux se construisent une reprĂ©sentation, plus ou moins positive, de lâEtre Humain au fil des interactions quâils auront avec lui. Par consĂ©quent, un maĂźtre violent ou brutal envers son chien qui lui inflige des coups de laisse ou le frappe avec un autre objet... aurait pour consĂ©quence une reprĂ©sentation nĂ©gative de lâHomme, favorisant les morsures. En effet, le chien aurait alors peur des Hommes, ou bien dâun objet avec lequel il aurait Ă©tĂ© maltraitĂ©, entraĂźnant ainsi, par instinct de survie et par crainte, une possibilitĂ© accrue de morsure. Les experts de lâANSES ont Ă©noncĂ©, comme deuxiĂšme cause, âle bien-ĂȘtre et la santĂ© du chienâ [10]. Dans ce domaine il sâagit dâexaminer les conditions de vie du chien. En effet, si les conditions de vie de lâanimal sont rudes et sâil a des affections physiques et mentales douloureuses, alors les probabilitĂ©s de morsures seront plus Ă©levĂ©es. Enfin, les experts analysent comme derniĂšre cause de morsure dâun chien le facteur liĂ© aux "caractĂ©ristiques de lâindividu chien" [11]. Cette derniĂšre cause vise notamment le fait que les mĂąles mordraient plus que les femelles. De ce fait, on peut lĂ©gitimement penser que la loi devrait ĂȘtre adaptĂ©e Ă ces nouvelles donnĂ©es scientifiques et aux rĂ©sultats donnĂ©s par le rapport de lâANSES. En effet, depuis ce dernier on reconnait que ce nâest pas seulement lâaspect morphologique du chien qui permet dâĂ©valuer sa dangerositĂ©. En ce sens, son environnement va aussi avoir des rĂ©percussions sur sa sensibilitĂ© et ses interactions avec lâHomme. Dâailleurs, lâANSES souhaite ajouter six critĂšres susceptibles de constituer des facteurs de risque dâĂ©mission de morsures, pour lâĂ©valuation comportementale. Les critĂšres proposĂ©s sont le sexe et lâĂąge du chien puisque les mĂąles et les adultes seraient plus agressifs, les conditions de dĂ©veloppement et de vie de lâanimal sevrage, sĂ©paration prĂ©coce de la mĂšre et la fratrie, la santĂ© mentale et physique du chien et les modalitĂ©s dâinteraction avec lâhumain [12]. On peut donc remettre en question lâefficacitĂ© de lâĂ©valuation comportementale rĂ©alisĂ©e par les vĂ©tĂ©rinaires qui se fonderaient sur des facteurs insuffisants afin dâĂ©valuer et catĂ©goriser un chien. En ce sens, lâANSES a effectuĂ© une enquĂȘte sur les pratiques de terrain de lâĂ©valuation comportementale canine, auprĂšs des vĂ©tĂ©rinaires Ă©valuateurs recensĂ©s dans la base de donnĂ©es du Conseil national de lâOrdre des vĂ©tĂ©rinaires [13]. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude montrent que plus de 90% des vĂ©tĂ©rinaires pensent que âles chiens catĂ©gorisĂ©s suivant la loi de 1999 ne prĂ©sentent pas plus de risque de dangerositĂ© » que les autres chiensâ [14]. De ce fait, le statut de âchiens-mordeursâ des animaux catĂ©gorisĂ©s devient plus incertain. Selon les conclusions du rapport de lâANSES, les experts considĂšrent que la catĂ©gorisation de certaines races et types raciaux ne permet pas dâassurer, par la mise en Ćuvre de mesures spĂ©cifiques, Ă ces races une diminution des risques de morsure » [15]. En effet, encore une fois lâagence prĂ©cise que la race du chien, ou son type racial, ne suffit pas Ă catĂ©goriser un chien, il y a dâautres facteurs Ă prendre en compte. De plus, beaucoup dâexperts prĂ©cisent que si lâĂ©valuation comportementale ne permet pas dâĂ©valuer la dangerositĂ© dâun chien catĂ©gorisĂ©, elle permet tout de mĂȘme lâĂ©valuation dâun chien ayant dĂ©jĂ mordu. On pourrait alors proposer une distinction lĂ©gale entre ces deux types de situations. Toutefois, ces modifications lĂ©gales ne peuvent ĂȘtre efficaces sans informer et former au risque de morsures pour les particuliers et les professionnels. II Une information et formation prĂ©ventives des particuliers et professionnels. Selon la proposition de loi visant Ă mieux prĂ©venir les morsures de chiens, enregistrĂ©e Ă la PrĂ©sidence de lâAssemblĂ©e nationale le 23 fĂ©vrier 2021 [16], 33 dĂ©cĂšs par morsures de chien ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s au cours des vingt derniĂšres annĂ©es. Les deux tiers des dĂ©cĂšs enregistrĂ©s Ă la suite des morsures de chiens concernaient des enfants de moins de 15 ans, et 16 avaient moins de 5 ans. Si la majoritĂ© des morsures sont bĂ©nignes, certaines dâentre elles, notamment chez les enfants les plus jeunes, sont plus nombreuses, plus graves et se situent souvent au niveau de la tĂȘte et du cou. De mĂȘme, les morsures canines mortelles ne sont pas forcĂ©ment le fait des chiens de catĂ©gories. En ce sens, le rapport de lâANSES, en son "Annexe 2" [17], a recensĂ© le niveau de risque de dangerositĂ© des races et apparences raciales des chiens ayant Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s en 2015 pour le motif morsure » et le pourcentage par rapport au nombre total de chiens Ă©valuĂ©s pour cette race. Lâannexe recense que les bergers allemands sont les chiens les plus Ă©valuĂ©s pour le motif de "morsure" aprĂšs les chiens croisĂ©s non catĂ©gorisĂ©s. Cela prouve que le lien de causalitĂ© entre un chien catĂ©gorisĂ© et une morsure nâest pas pertinent et que les facteurs de catĂ©gorisation ne sont plus lĂ©gitimes au regard de la littĂ©rature scientifique actuelle. Cette constatation est primordiale afin de prĂ©venir et dâagir contre les morsures de chiens. Il apparaĂźt donc que les morsures concernent essentiellement des mineurs en bas Ăąge. On peut supposer que ces faits proviennent dâune inattention de la part des enfants ou des parents lorsquâils sont en prĂ©sence dâun chien. En effet, les enfants vont trĂšs souvent ĂȘtre attirĂ©s par les animaux quâils peuvent croiser, dans lâobjectif de les caresser ou de jouer avec eux, ce qui peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme une action agressive pour le chien tirer la queue ou les poils, monter sur le dos du chien, crier âŠ. Les parents peuvent quant Ă eux ĂȘtre moins vigilants lorsquâil sâagit dâun chien dont le propriĂ©taire fait partie de la famille, ou de lâentourage proche ou bien lorsque le chien, par sa morphologie, ne paraĂźt a priori pas dangereux ou mordeur un petit chien, un chien dit mignon » âŠ. De mĂȘme, lâespace privĂ© est un lieu oĂč sâeffectue la majoritĂ© des morsures dâenfants en bas Ăąge et des adultes propriĂ©taires des chiens. Lâespace public, quant Ă lui, est lâendroit oĂč la majoritĂ© des morsures des personnes non familiĂšres au chien mordeur ont lieu. On peut alors en dĂ©duire que câest lâexposition, dĂ©finie comme le contact de la population cible avec le danger, qui implique les morsures. La prĂ©vention semble alors ĂȘtre un bon moyen dâĂ©viter les morsures de chiens. En ce sens, lâANSES voudrait crĂ©er un Observatoire national sur les morsures, dont lâobjectif serait de recueillir les donnĂ©es liĂ©es aux morsures de chiens et de dĂ©livrer des informations aux diffĂ©rents acteurs public, vĂ©tĂ©rinaires, autres professionnels de santĂ© en lien avec les animaux.. [18]. Il sâagirait donc de mettre en place des leviers de sensibilisation, de formation, dâinformation et de partage, en matiĂšre de chiens mordeurs, pour les professionnels ainsi que pour les particuliers. Les experts de lâANSES recommandent aussi des actions concertĂ©es interministĂ©rielles fondĂ©es sur plusieurs types de supports sites internet, livrets, affiches, etc. et dont le contenu serait rĂ©guliĂšrement réévaluĂ© pour ĂȘtre conforme aux avancĂ©es scientifiques. En effet, concernant les propriĂ©taires ou futurs propriĂ©taires, les experts soutiennent la diffusion dâinformations de qualitĂ© sur le comportement, le bien-ĂȘtre, les besoins, lâadoption dâun animal en adĂ©quation avec leur environnement de vie et leurs attentes, lâĂ©tablissement dâune relation positive avec le chien, la santĂ© des chiens et les cours dâĂ©ducation avec des mĂ©thodes positives dĂšs le jeune Ăąge » [19]. Cette recommandation des experts permettrait au chien dâavoir une reprĂ©sentation positive de lâHomme par lâacquisition, grĂące Ă ses propriĂ©taires, dâune sĂ©curitĂ© et dâun bon Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral. Les spĂ©cialistes recommandent par ailleurs, aux propriĂ©taires ou futurs propriĂ©taires, dâapprendre Ă utiliser des outils simples afin de prĂ©venir les morsures de chiens. En ce sens, le port de la museliĂšre devrait ĂȘtre, selon ces spĂ©cialistes, dâusage courant, accessible et adaptĂ© Ă chaque contexte individuel ou collectif, par exemple, transports en commun et Ă chaque individu en fonction de son Ă©valuation de risque » [20]. Cependant on peut penser que lâusage courant » de la museliĂšre pourrait conduire Ă une mauvaise reprĂ©sentation de lâHomme par lâanimal, et donc, Ă des morsures. Il est Ă©galement recommandĂ©, pour les enfants, de mettre en place des formations en milieu scolaire [21]. Toutefois, on peut prĂ©ciser quâau regard du bas Ăąge des victimes de morsures, leur discernement quant Ă lâĂ©valuation du danger au contact dâun chien, peut rester difficile. Il appartient donc aux parents de faire preuve dâune grande vigilance. En ce sens, les experts rappellent que certains conseils Ă©lĂ©mentaires peuvent Ă©galement ĂȘtre rappelĂ©s comme le fait de ne jamais laisser un enfant avec un chien sans surveillance active dâun adulte Ă proximitĂ© » [22]. La formation du grand public serait, sans doute un moyen de limiter les morsures de chiens. Par exemple, ne pas laisser son enfant sâapprocher dâun chien sans sĂ©curitĂ©, ne pas laisser son enfant seul avec un chien, mĂȘme si lâon en est le propriĂ©taire direct, apprendre aux enfants Ă ne pas sâapprocher dâun chien Ă©tant sur son territoire » dans le jardin clĂŽturĂ© de son propriĂ©taireâŠ. Il sâagit donc de mettre en place des programmes dâĂ©ducation pour favoriser la connaissance comportementale des chiens par les enfants. En ce sens a Ă©tĂ© créé le Programme dâĂducation Ă la Connaissance du Chien et au Risque dâAccident par Morsure PECCRAM [23]. Cette formation a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par la sociĂ©tĂ© FIMAC Canin. Le PECCRAM est une formation pour les professionnels du chien, de lâenfance ou de la santĂ© dĂ©sirant animer des sessions dâĂ©ducation pour les enfants de 4 Ă 12 ans. Le but est de sensibiliser les enfants Ă la relation responsable avec le chien pour Ă©viter, notamment, les accidents liĂ©s aux morsures. On peut noter une prise en considĂ©ration, par les dĂ©cideurs politiques, de ces nouvelles solutions visant Ă sensibiliser les enfants aux comportements canins pour Ă©viter les accidents. En effet, LoĂŻc Dombreval, alors dĂ©putĂ© des Alpes-Maritimes et PrĂ©sident du Groupe dâEtudes Condition Animale » Ă lâAssemblĂ©e nationale, a participĂ© Ă une formation PECCRAM » Ă lâĂ©cole Saint Michel Ă Vence le 17 dĂ©cembre 2021, convaincu que les enfants sont les premiĂšres victimes des morsures de chien et [quâil] faut les Ă©duquer pour quâils puissent Ă©tablir de bonnes relations avec cet animal ». Selon LoĂŻc Dombreval, il faut que cette formation fasse partie du programme scolaire en France, comme câest dĂ©jĂ le cas en Suisse ou en Angleterre » [24]. Le 11 janvier 2022, LoĂŻc Dombreval a soumis une question au MinistĂšre de lâEducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur la nĂ©cessitĂ© de mettre en place une formation de type PECCRAM au programme scolaire. Cette formation viserait donc Ă apprendre aux enfants de 4 Ă 10 ans Ă comprendre et Ă interprĂ©ter les rĂ©actions dâun chien [25]. Cela ne semble pourtant pas ĂȘtre Ă lâordre du jour, car la rĂ©ponse Ă©mise le 26 avril 2022 mentionne que les Ă©lĂšves sont sensibilisĂ©s dĂšs leur plus jeune Ăąge Ă adopter un comportement citoyen, adaptĂ©, Ă©thique et responsable face aux animaux. Dans ce cadre, le professeur a lâoccasion dâapprendre aux Ă©lĂšves le comportement sĂ»r et adaptĂ© Ă adopter pour prĂ©venir toute mise en danger potentielle ». Pourtant, cette absence de formation est rĂ©guliĂšrement soulevĂ©e. Il demeure donc essentiel de continuer Ă prĂ©venir et Ă informer lâensemble de la population des risques liĂ©s aux morsures de chiens et des comportements Ă adopter Ă lâĂ©gard des animaux. En ce sens, lâintervention de Madame Marie-Christine Lebreton lors dâun colloque international intitulĂ© La sensibilitĂ© animale approches juridiques et enjeux transdisciplinaires », organisĂ© en octobre 2020 sous la direction scientifique de Madame AloĂŻse Quesne, a permis dâĂ©voquer le cas des chiens de catĂ©gories [26]. Cynthia Passage, Etudiante de la Clinique juridique One Health-Une seule santĂ©, promotion 2021-2022, Sous la direction de AloĂŻse Quesne, MaĂźtre de confĂ©rences en droit privĂ© Ă lâUniversitĂ© Paris-Saclay, Directrice de la Clinique juridique One Health-Une seule santĂ© Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [3] ArrĂȘtĂ© du 27 avril 1999, pris pour lâapplication de lâarticle 211-1 du code rural et Ă©tablissant la liste des races de chiens susceptibles dâĂȘtre dangereux, faisant lâobjet des mesures prĂ©vues aux articles 211-1 Ă 211-5 du mĂȘme code. [4] Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire, de lâalimentation, de lâenvironnement et du travail ANSES, Rapport dâexpertise collective, Risque de morsure de chien, octobre 2020. Rapport publiĂ© au mois de fĂ©vrier 2021. [6] ArrĂȘtĂ© du 19 aoĂ»t 2013 relatif Ă la teneur et aux modalitĂ©s de transmission au fichier national dâidentification des carnivores domestiques des informations relatives Ă lâĂ©valuation comportementale canine en application de lâarticle D211-3-2 du code rural et de la pĂȘche maritime. [8] ANSES, Risque de morsure de chien [9] ANSES, Risque de morsure de chien p. 11. [10] ANSES, Risque de morsure de chien p. 8. [11] ANSES, Risque de morsure de chien ibid. [12] ANSES, Risque de morsure de chien p. 118. [13] ANSES, Risque de morsure de chien p. 113. [14] ANSES, Risque de morsure de chien p. 16. [15] ANSES, Risque de morsure de chien p. 17. [17] ANSES, Risque de morsure de chien p. 152. [18] ANSES, Risque de morsure de chien [19] ANSES, Risque de morsure de chien p. 22. [20] ANSES, Risque de morsure de chien ibid. [21] ANSES, Risque de morsure de chien ibid. [22] ANSES, Risque de morsure de chien ibid
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La rĂ©paration des dommages corporels repose essentiellement sur un processus qui permet de compenser le prĂ©judice subi par le versement dâune somme dâargent. Afin dâindividualiser au maximum le calcul de lâindemnitĂ©, il nâexiste pas de barĂšme préétabli. Les professionnels utilisent nĂ©anmoins des rĂ©fĂ©rentiels qui fixent une fourchette dans laquelle se situent les montants nĂ©gociĂ©s. Calcul de l'indemnitĂ© compensatrice du prĂ©judice Compenser le prĂ©judice des victimes d'accident signifie majoritairement verser une somme d'argent. La mĂ©thode utilisĂ©e pour le calcul de l'indemnitĂ© varie en fonction des postes de prĂ©judice dĂ©finis par la nomenclature DINTILHAC. PrĂ©judices patrimoniaux pertes financiĂšres ou frais engagĂ©s indemnisĂ©s sur la base d'Ă©lĂ©ments factuels factures, justificatifs⊠PrĂ©judice extra-patrimoniaux atteintes au niveau de la sphĂšre personnelle Ă©valuĂ©s par l'expert et indemnisĂ©s par des sommes forfaitaires. Nos missions Contacter CARAVIe Qui sommes-nous ? Pertes financiĂšres L'accident a engendrĂ© des frais supplĂ©mentaires ou une perte de revenus que vous pouvez chiffrer prĂ©cisĂ©ment. Comment votre indemnitĂ© est-elle calculĂ©e ? J'ai conservĂ© des frais Ă charge Je suis en arrĂȘt de travail et je subis une perte de revenus PrĂ©judices personnels L'accident a eu un impact sur votre vie personnelle. Comment est indemnisĂ© votre prĂ©judice ? Ma vie quotidienne a Ă©tĂ© bouleversĂ©e durant ma pĂ©riode de convalescence L'accident a provoquĂ© une souffrance physique et morale J'ai subi une perte de ma capacitĂ© physique suite Ă l'accident dont j'ai Ă©tĂ© victime Mon apparence physique est modifiĂ©e Je ne peux plus participer Ă l'activitĂ© de loisir pratiquĂ©e rĂ©guliĂšrement avant l'accident Ma vie sexuelle est altĂ©rĂ©e suite Ă l'accident Impact sur la vie professionnelle Les consĂ©quences corporelles de l'accident ont modifiĂ© les conditions dans lesquelles vous exerciez votre activitĂ© professionnelle. Le calcul de l'indemnitĂ© dĂ©pend de votre situation. J'ai dĂ» modifier mes conditions de travail suite Ă l'accident et cela a un impact sur ma rĂ©munĂ©ration Les sĂ©quelles dont je souffre ont une incidence sur ma pratique professionnelle au quotidien J'ai redoublĂ© une classe suite Ă l'accident Gestion du handicap Les sĂ©quelles dont vous souffrez laissent subsister un handicap qui nĂ©cessite d'adapter votre vie quotidienne. Vous avez donc droit Ă une indemnitĂ© calculĂ©e selon votre prĂ©judice. Je vais conserver de nombreux frais mĂ©dicaux Ă charge J'ai besoin d'une aide pour vivre Ă mon domicile Je dois faire adapter mon logement Ă mon handicap J'ai besoin de faire adapter mon vĂ©hicule Ă mon handicap Je suis gravement handicapĂ© suite Ă l'accident et j'ai dĂ» renoncer Ă fonder une famille
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