Votrechien est agressif envers le facteur ou le livreur ? DĂ©couvrez pourquoi, et comment y remĂ©dier avant qu'un accident n'arrive. Vous pourriez le regretter ! DĂ©couvrez CrĂ©dits Photo – Chantal LĂ©vesque – Tous droits rĂ©servĂ©s Au cours des derniĂšres semaines, un sujet chaud a fait couler bien de l’encre, a touchĂ© l’imaginaire collectif, a propulsĂ© bien des personnes vers des discours empreints de dĂ©sinformation et de jugement. C’est un sujet qui revient Ă  chaque annĂ©e, Ă  chaque nouvelle attaque, Ă  chaque nouvelle morsure, Ă  chaque nouveau drame. Doit-on interdire les chiens de type Pitbull au QuĂ©bec? Selon ce que les statistiques rĂ©vĂšlent comme rĂ©sultats Ă  propos des lĂ©gislations sur les races de chiens dites dangereuses est qu’il est difficile d’identifier avec prĂ©cision et efficacitĂ© les races de chiens mordeurs. Par le fait mĂȘme, ce type de loi risque d’ĂȘtre inefficace, voire dangereuse et de causer bien des soucis aux propriĂ©taires de ce type de chiens. LĂ©gifĂ©rer contre une race ou un type de chien n’est pas efficace Ce que nous montrent les Ă©tudes qui ont Ă©tĂ© faites dans les annĂ©es et mĂȘme dĂ©cennies suivant l’implantation de ce type de lois, c’est que dans la majoritĂ© des cas le taux de morsures n’a pas diminuĂ©. Changer le problĂšme de place Les personnes qui possĂ©daient ce type de chiens afin d’exploiter leur puissance, leur allure ainsi que leur potentielle agressivitĂ© se sont tout simplement tournĂ©es vers d’autres races ou types de chiens possĂ©dant les mĂȘmes caractĂ©ristiques.[i] Avons-nous rĂ©ellement envie de jouer Ă  la chaise musicale et de voir Ă  nouveau un enfant dĂ©figurĂ© par un chien faire les manchettes? Par exemple, Ă  Winnipeg, oĂč les Pitbulls ont Ă©tĂ© bannis en 1990, les morsures de Rottweilers ont augmentĂ©.[ii] En Iowa, la mĂȘme situation s’est reproduite propulsant le docile Labrador au palmarĂšs des chiens mordeurs. [iii] De nombreuses races de chiens ont Ă©tĂ© créées et sĂ©lectionnĂ©es pour leur tendance Ă  craindre les humains et pour leur apparence physique imposante. Parmi ses races de chiens se retrouvent le fameux Bouvier Bernois, le Montagne des PyrĂ©nĂ©es, le Cane Corso, le Berger Allemand, le kuvasz, le Leonberg, le Chows-chow, le Grand Danois et tant d’autres
 Sans compter les diffĂ©rents croisements issus de ces races. Il ne sera pas difficile pour les propriĂ©taires dĂ©sirant ces animaux pour les mauvaises raisons de piger dans ce buffet de races de chiens quasi infini. Il est important de noter que, peu importe la race de chien, l’agressivitĂ© envers l’homme est excessivement facile Ă  crĂ©er, Ă  entraĂźner; aucun conditionnement n’est plus rapide Ă  crĂ©er que de la peur. CrĂ©er plus de morsures en voulant les diminuer La plus insidieuse des consĂ©quences créées par ce type de loi est sans contredit la tendance Ă  compromettre la sĂ©curitĂ© des gens en voulant crĂ©er l’effet contraire. En effet, dans la plupart des cas ou des mesures contre les races de chiens ont Ă©tĂ© appliquĂ©es sans mesures sociales prĂ©ventives complĂ©mentaires le nombre de morsures avec lĂ©sions n’a pas diminuĂ©.[iv] Mettons sous les projecteurs les rĂ©sultats obtenus en Ontario, qui a banni les Pitbulls depuis 10 ans. Les morsures reliĂ©es aux races de chiens affectĂ©es par la loi auraient effectivement diminuĂ©. Tout Ă  fait logique, car il y a moins de ces types de chiens. Toutefois, une augmentation Ă©levĂ©e de morsures chez les autres races de chiens a Ă©tĂ© notĂ©e. Un graphique fourni par un journal local en Ontario prĂ©sente les statistiques suivantes[v] Morsures enregistrĂ©es en 2005 486 Morsures enregistrĂ©es en 2006 426 Morsures enregistrĂ©es en 2007 464 Morsures enregistrĂ©es en 2008 429 Morsures enregistrĂ©es en 2009 329 Morsures enregistrĂ©es en 2010 379 Morsures enregistrĂ©es en 2011 594 Morsures enregistrĂ©es en 2012 465 Morsures enregistrĂ©es en 2013 652 Morsures enregistrĂ©es en 2014 767 Notez qu’en 10 ans, il y a eu 281 morsures de plus, alors que la province n’est plus infestĂ©e par ces sales bĂȘtes ». Aux Pays-Bas, aprĂšs 15 ans de lĂ©gislations sĂ©vĂšres contre ces molosses, les autoritĂ©s ont fait marche arriĂšre, aprĂšs s’ĂȘtre rendu compte que ce type de mesures ne faisait pas diminuer le nombre de morsures[vi]. Serions-nous en train de vouloir appliquer une solution qui a prouvĂ© Ă  maintes reprises son inefficacitĂ©? Comment identifier un Pitbull? La plus grande problĂ©matique dans ce dossier chaud, est probablement toute la dĂ©sinformation reliĂ©e Ă  la race, le fameux American Pitbull Terrier. Saviez-vous que le American Pitbull Terrier n’est pas une race de chiens reconnue au Canada par le Club Canin Canadien? Cependant deux Ă©leveurs quĂ©bĂ©cois sont enregistrĂ©s dans une autre association canine, le United Kennel Club, et respectent le standard de la race. Il y aurait donc, au QuĂ©bec, seulement deux Ă©leveurs officiellement reconnus, qui reproduisent des chiens pure race. Tous les autres chiens nommĂ©s Pitbull seraient donc des chiens de type Pitbull, donc croisĂ©s. Des croisĂ©s parmi des dizaines de races diffĂ©rentes. Par exemple, un chien croisĂ© Dogue Allemand, Labrador et Boxer serait facilement Ă©tiquetĂ© Pitbull. Il est pratiquement impossible de voir Ă  l’Ɠil nu si un chien est pure race ou non, balayant de la main l’argument voulant que les chiens de type Pitbull soient gĂ©nĂ©tiquement programmĂ©s pour ceci ou pour cela; leur gĂ©nĂ©tique est beaucoup plus variĂ©e que l’on peut le croire, et ces animaux sont souvent croisĂ©s avec des races considĂ©rĂ©es comme plus dociles. Que sommes-nous en train de viser en parlant de lĂ©gislation contre les Pitbull exactement? Un gros bĂątard Ă  la tĂȘte carrĂ©e? DĂ©faire les mythes Ă  propos du Pitbull Certaines personnes avancent qu’il y a plus de morsures, mais que nous ne savons pas si ces morsures sont plus ou moins graves que celles qui auraient pu ĂȘtre infligĂ©es par un Pitbull. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e sur la pression exercĂ©e par les mĂąchoires de diffĂ©rentes races de chiens a prouvĂ© que le Pitbull n’a pas la gueule la plus puissante[vii]. Il a aussi Ă©tĂ© prouvĂ© que les Pitbulls ne bloquent pas leurs mĂąchoires lorsqu’ils mordent.[viii] Certaines personnes avancent aussi que ces chiens attaquent sans prĂ©venir, par surprise, alors que les autres races de chiens donneraient bien plus d’avertissements avant de mordre. Une Ă©tude a prouvĂ© que cela est tout Ă  fait faux[ix]. Les statistiques rĂ©vĂšlent aussi que les Pitbulls ne sont pas les plus mordeurs[x]. AprĂšs les mythes, les solutions infructueuses et l’urgence de la situation Puisque bannir les chiens de type Pitbull risque de tout simplement changer le problĂšme de place ou de race, de ne pas diminuer le nombre de morsures, qu’il est difficile d’identifier ces chiens qui seraient prĂ©tendument plus mordeurs et que les Ă©tudes renversent la plupart des mythes qui leur collent Ă  la peau
 Pourquoi bannir ces molosses serait-elle une issue efficace? Il est certain que les politiciens veulent trouver une solution rapide afin de se libĂ©rer de la pression des Ă©lecteurs face Ă  la problĂ©matique des chiens dangereux. Toutefois, qui dit solution rapide, ne dit pas nĂ©cessairement rĂ©sultats. Prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  comment nous pouvons faire diminuer les morsures de chiens est un peu moins sexy, mais nous apporterait probablement des solutions plus efficaces. À force de tellement vouloir trouver un coupable, nous passons Ă  cĂŽtĂ© de nos armes les plus redoutables pour contrer ce flĂ©au l’éducation des chiens et de leurs propriĂ©taires. Pour plus d’informations Ă  propos des causes de l’agressivitĂ© chez les chiens ainsi que les solutions Ă  apporter pour faire diminuer les morsures, c’est par ici! De plus, si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s Ă  en savoir plus sur le nouveau rĂšglement sur les Pitbulls, c’est pas ici! Article rĂ©digĂ© par Simonne Raffa, spĂ©cialiste en comportement canin & propriĂ©taire de l’entreprise Sources [i] Sacks, J., Sinclair, L., Gilchrist, J., Golab, G., Lockwood, R., 2000. Breeds of dogs involved in fatal human attacks in the United States between 1979 and 1998. Journal of the American Veterinary Medical Association 217, 836-840. [ii] Winnipeg reported bite statistics, 1984-2003 [iii] Barrett, 2007 [iv] Klaassen et al., 1996; Ott et al., 2007; Rosado, 2007 [v] [vi] [vii] Dr. Brady Barr, National Geographic [viii] Dr Howard Evans, College of Veterinary Medicine Ă  l’UniversitĂ© Cornell [ix] The institute of Animal Welfare and Behavior of the University of Veterinary Medicine, Hannover, Germany temperament tested over 1,000 dogs. [x] Poursuivez votre lecture Comprendre le langage canin Pourquoi prendre des cours d’éducation avec mon chien? Attention Le mĂ©tier d’éducateur canin n’est pas rĂ©glementĂ© au QuĂ©bec Apprendre Ă  mon chien bien marcher en laisse Ces services pourraient aussi vous intĂ©resser Atelier sur la prĂ©vention des morsures canines Atelier sur l’entraĂźnement et le comportement canin Cours en groupe pour chiens rĂ©actifs et Ă©nervĂ©s RĂ©habilitation comportementale canine Pourcommencer, les dommages corporels subis suite Ă  une morsure de chien sont indemnisables sous certaines conditions. En effet, comme dans toute rĂ©paration de Si votre chien a mordu quelqu’un, il doit faire l’objet d’un certain nombre de mesures administratives pouvant aller jusqu’à l’euthanasie. Quant Ă  vous, vous risquez de mettre en jeu votre responsabilitĂ© pĂ©nale et civile. Les mesures administratives contre les chiens qui mordent La rĂ©glementation applicable aux animaux dangereux prescrit certaines obligations en cas de morsure de chien. La dĂ©claration de la morsure Toute morsure d’une personne par un chien doit faire l’objet d’une dĂ©claration. Cette obligation s’applique quelle que soit la race ou le type du chien, mĂȘme s’il n’est pas classĂ© parmi les chiens d’attaque 1Ăšre catĂ©gorie ou chiens de dĂ©fense 2Ăšme catĂ©gorie voir Qu’appelle-t-on un chien dangereux ? » . Cette dĂ©claration doit ĂȘtre faite Ă  la mairie oĂč rĂ©side le propriĂ©taire ou le dĂ©tenteur du chien. Elle doit ĂȘtre faite par le propriĂ©taire, le dĂ©tenteur du chien ainsi que par tout professionnel ayant eu connaissance de la morsure dans l’exercice de ses fonctions personnel de santĂ©, vĂ©tĂ©rinaire, police
. Le contrĂŽle du chien Tout chien ayant mordu une personne doit ĂȘtre placĂ© sous la surveillance d’un vĂ©tĂ©rinaire aux frais de son propriĂ©taire ou dĂ©tenteur. Les mĂȘmes dispositions s'appliquent aux chiens ayant mordu ou griffĂ© des animaux domestiques et des animaux sauvages apprivoisĂ©s ou tenus en captivitĂ© dans les territoires dans lesquels la rage a Ă©tĂ© constatĂ©e. DĂšs qu'elle a connaissance de l’agression, le maire ou la police rappelle au propriĂ©taire du chien les obligations ci-dessus et le met en demeure de les observer dans 24 heures. Indemnisationsuite Ă  une morsure d’un chien. Pour que les dommages soient pris en charge par l’assurance chien RC, le propriĂ©taire doit effectuer des dĂ©marches. L’envoi doit ĂȘtre fait dans les 5 jours qui suivent l’agression. Le tiers mordu par le chien est en droit de demander le double de la dĂ©claration de sinistre.
Un nettoyage prĂ©coce et minutieux rĂ©duit le risque d'infection. Selon les cas, il peut ĂȘtre utile, ou non, de suturer la plaie et d'utiliser d'emblĂ©e, ou non, un antibiotique. Les morsures de chien ou de chat sont frĂ©quentes. Chez les jeunes enfants, plus de la moitiĂ© des morsures de chien sont localisĂ©es au visage, Ă  la tĂȘte et au cou. Chez les adolescents et les adultes, elles touchent plus souvent les mains. Les morsures de chat concernent plus souvent les adultes et touchent en particulier les mains. Les morsures de chien ou de chat sont parfois graves. Elles exposent Ă  des sĂ©quelles esthĂ©tiques ou fonctionnelles, et Ă  des infections liĂ©es au passage, dans la plaie, de la flore bactĂ©rienne orale de l'animal ou de celle de la peau du patient mordu. Les morsures de chien avec lacĂ©rations profondes, arrachements ou Ă©crasements, les atteintes de la tĂȘte et de cou, sont particuliĂšrement graves et dĂ©labrantes. Le nettoyage prĂ©coce et minutieux d'une morsure de chien ou de chat rĂ©duit le risque d'infection. Il s'effectue avec de l'eau et du savon, suivi d'un sĂ©chage. En cas de morsure de chien ou de chat, suturer la plaie et utiliser d'emblĂ©e des antibiotiques en prĂ©vention d'une infection sont des choix qui dĂ©pendent de l'aspect de la blessure, de sa localisation, du dĂ©lai entre la morsure et les soins, et de l'espĂšce animale en cause. Une morsure de chien ou de chat chez un patient immunodĂ©primĂ© conduit Ă  orienter le patient vers un service hospitalier. En prĂ©vention du risque infectieux, l'association amoxicilline + acide clavulanique Augmentin° ou autre par voie orale est Ă  prĂ©fĂ©rer. Les anti-inflammatoires non-stĂ©roĂŻdiens sont Ă  Ă©carter dans le traitement de la douleur, en raison d'un risque accru d'infections graves. Quand un patient mordu par un chien ou un chat n'est pas Ă  jour de sa vaccination contre le tĂ©tanos, un rappel du vaccin antitĂ©tanique est Ă  effectuer. ©Prescrire 1er aoĂ»t 2018 "Premiers Choix Prescrire. Morsures de chien ou de chat" Rev Prescrire 2018 ; 38 418 605-610. pdf, rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s
IndemnitĂ©ssuite a une morsure de chien. Je voudrais savoir quel prĂ©judice comme indemnitĂ©s pour une morsure de chien parce que je ne connais rien de cette indemnisation suite a une morsure de chien. J'ai plusieurs plaies dont une mesure environ 5 a 6 cm. Vous remerciant d'avance pour me donner des renseignements sur les dĂ©marches Ă  faire. Il est important de rappeler que ces exemples indemnisation GAV dĂ©pendent Ă©galement de la Cour d’Appel compĂ©tente ce qui peut influer de maniĂšre significative sur les indemnitĂ©s obtenues. Nous vous livrons ci-dessous quelques exemples d’indemnisation de GAV Garantie accident de la vie.Affaire 1656 Madame A. Fonctionnaire de l’éducation nationaleDĂ©ficit Fonctionnel Permanent 15 % Souffrances EndurĂ©es 4 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique 2,5 / 7 Incidence professionnelle Reclassement Ă  un poste de travail adaptĂ© PrĂ©judice d’agrĂ©ment oui Offre de l’assurance Ă  la victime 37 411 €A l’issue de cette offre, DVA Experts est saisi par Mme A. qui nous confie sa un peu plus de 3 mois de discussions avec l’assurance, nous obtenons une indemnisation totale de 69 000 €!Affaire 1737 Madame P. Animatrice de VenteBrĂ»lures trĂšs importantes sur une grande partie du corps Exemple d’indemnisation GAV avec prĂ©judices indemnisables rĂ©duits et premiĂšre offre directe Ă  la victime. DĂ©ficit Fonctionnel Permanent – barĂšme AIPP 5 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 6 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 5 / 7 Frais mĂ©dicaux pour chirurgie dentaireLa victime nous a confiĂ© son dossier aprĂšs l’expertise mĂ©dicale et une premiĂšre offre de 29 955 € pour nĂ©gocier son indemnisation corporelle Ă  la hausse. Pour cette affaire, grĂące Ă  notre intervention nous avons nĂ©gocier auprĂšs de l’assurance GAV une indemnisation totale de 48 255,00 €, soit plus du double !Affaire 2011 Monsieur H. sans professionPrĂ©judice de la main. Exemple d’indemnisation garantie accident de la vieDĂ©ficit Fonctionnel Permanent – barĂšme AIPP 9 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 2,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 1,5 / 7Pour cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 14 950 €. Depuis, ce dossier a Ă©tĂ© rouvert deux fois pour des aggravations des prĂ©judices de la victime. Deux autres indemnisations pour aggravation ont pu ĂȘtre obtenuesAFFAIRE 1856 Madame G – indĂ©pendante aide Ă  la personneExemple d’indemnisation accident de la vie Indemnisation prĂ©judice corporel suivant nomenclature Dintilhaccontrat garantie accident de la vie GAV expertise mĂ©dicale le 20 octobre 2015 consolidation au 19 octobre 2015 dĂ©ficit fonctionnel permanent – barĂšme aipp 25% dĂ©ficit fonctionnel temporaire totale et classe III 3 -II 2 assistance tierce personne temporaire 627 heures assistance tierce personne dĂ©finitive 1h30 jour souffrances endurĂ©es – pretium doloris pas de prĂ©judice esthĂ©tique temporaire prĂ©judice esthĂ©tique dĂ©finitif 2/7 prĂ©judice d’agrĂ©ment retenu incidence inaptitude au mĂ©tier d’aide Ă  la personne et frais de formation de reconversion PAS perte de gains professionnelle actuel pertes de revenusIndemnisation obtenue 175 000,00 €AFFAIRE 1919 Madame E – SANS EMPLOIIndemnisation accident de la vie Indemnisation prĂ©judice corporel suivant nomenclature Dintilhacexpertise mĂ©dicale le 09 aoĂ»t 2016 consolidation au 09 aoĂ»t 2016 dĂ©ficit fonctionnel permanent – barĂšme aipp 22% dĂ©ficit fonctionnel temporaire totale et classe IV 4 III 3 -II 2 assistance tierce personne temporaire 1111 heures assistance tierce personne dĂ©finitive 1h30 jour souffrances endurĂ©es – pretium doloris pas de prĂ©judice esthĂ©tique temporaire prĂ©judice esthĂ©tique dĂ©finitif 2/7 pas de prĂ©judice d’agrĂ©ment pas d’incidence incidence PAS perte de gains professionnelle actuel pertes de revenusIndemnisation obtenue 245 595,00 €Affaire 2011 Monsieur H. Technicien de laboratoireExemple d’indemnisation d’un accident de la vie sans Fonctionnel Permanent – barĂšme AIPP 30 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 4,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 3 / 7 PrĂ©judice esthĂ©tique temporaire 3,5 /7 pendant 3 mois Incidence professionnelle GĂȘne / PĂ©nibilitĂ© DVA Experts est saisi aprĂšs la premiĂšre expertise mĂ©dicale mise en place par l’assurance GAV. Cette assurance Refusait de verser une indemnitĂ© provisionnelle au motif que le taux d’AIPP ne serait pas forcĂ©ment supĂ©rieur au seuil d’intervention de 15 % !!! La perte de l’Ɠil Ă©tant dĂ©finitive, il Ă©tait Ă©vident que le taux de DFP AIPP serait au moins Ă©gal Ă  25%. Nous obtenons donc rapidement € de la seconde expertise mĂ©dicale, nous avons donc pu faire assister notre client par un mĂ©decin expert de recours. Pour cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 144 740,72 €.Affaire 2014 Madame indemnisation GAVDĂ©ficit Fonctionnel Permanent – barĂšme AIPP 7 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 3,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 1 / 7 PrĂ©judice esthĂ©tique temporaire 2/7 pendant 2 mois. Assistance tierce personne temporaire 529 heures DVA Experts est saisi au dĂ©part du dossier. Nous avons donc pu faire assister notre client par un mĂ©decin expert de recours Ă  l’expertise mĂ©dicale. Pour cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 32 764,10 €.Affaire 2063 Madame P. sans d’indemnisation GAVNous avons pu obtenir la prise en charge du prĂ©judice par l’assurance responsabilitĂ© Fonctionnel Permanent – barĂšme AIPP 2 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 1,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 1 / 7 Frais mĂ©dicaux pour chirurgie dentaire Pour la seconde expertise mĂ©dicale, nous avons donc pu faire assister notre cliente par un mĂ©decin expert de cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 9 065,70 €.Affaire 2190 Madame M., retraitĂ©eDĂ©ficit Fonctionnel Permanent – barĂšme AIPP 16 % Souffrances endurĂ©s ou pretium doloris 4,5 / 7 PrĂ©judice EsthĂ©tique permanent 2,5 / 7 Assistance tierce personne temporaire 312 heures PrĂ©judice d’agrĂ©ment oui DVA Experts est saisi au dĂ©part du dossier. Nous avons donc pu faire assister notre cliente par un mĂ©decin expert de recours Ă  l’expertise mĂ©dicale. Pour cette affaire, nous avons obtenu une indemnisation totale de 45 456 €.Nous contacter Louis DE GIORGIO MikaĂ«l IKEDJIAN Louis DE GIORGIO est un ancien inspecteur corporel d’assurance. Il a exercĂ© pendant plus de 20 ans et connaĂźt naturellement toutes les ficelles du mĂ©tier !MikaĂ«l IKEDJIAN est titulaire d’une maĂźtrise de Droit PrivĂ© et a ƓuvrĂ© en qualitĂ© de juriste spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal, au sein d’une association d’aide aux victimes d’infraction pendant plusieurs annĂ©es. Il Ă©tait Ă©galement dĂ©lĂ©guĂ© du Procureur de la RĂ©publique de Grasse pour notamment confronter les auteurs d’accident de circulation Ă  des stages de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© interviennent tous les deux pour vous obtenir la meilleure indemnisation de tous les prĂ©judices corporels auxquels vous avez droit compte tenu de la jurisprudence dĂ©cisions rendues par les Tribunaux en matiĂšre de rĂ©paration corporelle.
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Lapersonne qui subit un prĂ©judice corporel des suites d’une morsure de chien n’a pas Ă  prouver que vous avez personnellement commis une faute. La victime n’a qu’à prouver que votre chien, dont vous ĂȘtes le propriĂ©taire, lui a causĂ© des prĂ©judices corporels. En tant que propriĂ©taire du chien, vous ne serez pas tenu responsable des prĂ©judices corporels subis par

Tribunal de Grande Instance de Toulon, 22 mai 2017. 2Ăšme Chambre Contentieux N° 15/06075 Jugement de la 2Ăšme Chambre en date du vingt-deux mai deux mil dix-sept. COMPOSITION DU TRIBUNAL L'affaire a Ă©tĂ© dĂ©battue Ă  l'audience publique du 13 fĂ©vrier 2017 devant Françoise BAYLE, Vice-PrĂ©sidente, statuant en juge unique, assistĂ©e de Marie-Luce PAPILLON, greffier. A l'issue des dĂ©bats, la prĂ©sidente a indiquĂ© que le jugement, aprĂšs qu'il en ait dĂ©libĂ©rĂ© conformĂ©ment Ă  la loi, serait rendu par mise Ă  disposition au greffe le 3 avril 2017, date Ă  laquelle il a Ă©tĂ© prorogĂ© au 22 mai 2017, en raison d'une surcharge de travail du magistrat, SignĂ© par Françoise BAYLE, prĂ©sidente et Marie-Luce PAPILLON, greffier prĂ©sent lors du Monsieur N... reprĂ©sentĂ© par Me T
, avocat postulant au barreau de TOULON, substituĂ©e par Me B
, avocat au barreau de TOULON et Me Florian FOUQUES, avocat plaidant au barreau de Madame R..., Non comparante, ni reprĂ©sentĂ©e, La M... ASSURANCES, Prise en la personne de son reprĂ©sentant lĂ©gal, reprĂ©sentĂ©e par Me P
, avocat au barreau de TOULON La CPAM DU VAR, Prise en la personne de son reprĂ©sentant lĂ©gal, reprĂ©sentĂ©e par Me G
, avocat au barreau de TOULONEXPOSE DU LITIGE Par acte du 2 octobre 2015, M. N
 a fait assigner devant ce tribunal Mme R
, la SA M
 ASSURANCES et la CPAM du Var sur le fondement de l'article 1385 du Code civil, afin de voir dire que le chien de Mme R
 avait mordu le demandeur, que Mme R
 Ă©tait donc responsable du prĂ©judice subi, de voir dĂ©signer un expert mĂ©dical, et de voir condamner les dĂ©fendeurs solidairement Ă  lui payer 5000 € Ă  titre de provision et 2 000 € au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile, le tout sous le bĂ©nĂ©fice de l'exĂ©cution provisoire. Par conclusions du 7 septembre 2015, la CPAM du Var produit ses dĂ©bours provisoires et demande que ses droits soient rĂ©servĂ©s dans l'attente de la notification de ses dĂ©bours dĂ©finitifs. Par conclusions signifiĂ©es le 6 mai 2016, la M
 ASSURANCES forme protestations et rĂ©serves quant Ă  la mesure d'expertise, s'oppose au paiement d'une provision, et demande une somme de 3 000 € au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile; l'assureur soutient que ni la preuve de la rĂ©alitĂ© de l'attaque du chien ni le lien de causalitĂ© entre l'attaque allĂ©guĂ©e et les blessures de M. N
 ne seraient rapportĂ©es; l'assureur invoque Ă©galement une faute de la victime de nature Ă  exonĂ©rer le propriĂ©taire du chien de la prĂ©somption de responsabilitĂ© pesant Ă  son encontre en soutenant que M. N
 aurait commis une faute en se collant au portail de la propriĂ©tĂ© en dĂ©pit de l'apposition d'un panneau signalant la prĂ©sence d'un chien. M. N
 a dĂ©posĂ© des conclusions en rĂ©ponse. Mme R
 n'a pas constituĂ© avocat. La procĂ©dure a Ă©tĂ© clĂŽturĂ©e le 6 fĂ©vrier DE LA DECISION Sur la procĂ©dure Les "conclusions en rĂ©ponse" non datĂ©es, produites par M. N
, mais dont la communication n'est justifiĂ©e ni par le tampon de l'huissier, ni par l'accusĂ© de rĂ©ception de signification Ă©lectronique, seront Ă©cartĂ©es des dĂ©bats. Sur la mesure d'expertise et la demande de provision Aux termes de l'article 1385 du Code civil, le propriĂ©taire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est Ă  son usage, est responsable du dommage que l'animal a causĂ©, soit que l'animal fĂ»t sous sa garde, soit qu'il fĂ»t Ă©garĂ© ou Ă©chappĂ©. La preuve des faits juridiques peut ĂȘtre rapportĂ©e par tous moyens. Au soutien de ses prĂ©tentions, M. N
 produit Le procĂšs-verbal de la plainte dĂ©posĂ©e le 2 mars 2015 par M. N
 auprĂšs des services de gendarmerie du LUC, aux termes de laquelle il exposait que le 10 fĂ©vrier 2015, vers 14h30, il s'Ă©tait rendu, en tant que chauffeur-livreur pour la sociĂ©tĂ© E
, devant la sociĂ©tĂ© A
, s'Ă©tait approchĂ© du portail pour sonner, et s'Ă©tait alors fait mordre au niveau du sexe par le chien de M. et Mme R
 qui avait passĂ© le museau entre deux barreaux; Une attestation des sapeurs-pompiers mentionnant une intervention le 10 fĂ©vrier 2015 Ă  15h18, pour M. N
, qui prĂ©sentait une plaie importante au niveau de la cuisse suite Ă  une morsure de chien; Le compte-rendu de tournĂ©e Ă©tabli par la sociĂ©tĂ© E
, mentionnant 134 livraisons le 10 fĂ©vrier 2015, dont une livraison chez A
, Ă  14h37; Une attestation Ă©tablie le 19 avril 2015, par M. C
, responsable Ă©quipe chauffeur livreur, confirmant le rĂ©cit des faits circonstanciĂ© de M. N
, puisque M. C
, domiciliĂ© Ă  proximitĂ© du lieu de l'accident, indiquait avoir Ă©tĂ© appelĂ© ce jour-lĂ  par M. N
 qui venait d'ĂȘtre blessĂ© et l'avoir aidĂ© Ă  se dĂ©placer jusqu'Ă  son domicile dans l'attente des secours; M. C
 prĂ©cisait avoir dĂ» effectuer une nouvelle livraison par la suite au domicile de Mme R
 et avoir vu surgir le chien Ă  l'ouverture de la porte; Le dossier mĂ©dical du service des urgences de l'hĂŽpital militaire Sainte Anne, mentionnant comme motif d'entrĂ©e, le 10 fĂ©vrier 2015 Ă  15h58, "morsure de chien cuisse gauche", et Ă  l'examen "plaie scrotale suturable Ă  droite, 3 plaies de la face dorsale de la verge". Il rĂ©sulte de ces piĂšces des Ă©lĂ©ments tous concordants quant au lieu, au jour, Ă  l'heure et Ă  la cause des blessures, ces piĂšces Ă©manant de tiers fiables tels que les pompiers, l'hĂŽpital militaire, ou l'employeur de la victime. Le rĂ©cit des faits est encore confirmĂ© par les propres Ă©critures de la M
 ASSURANCES qui fait mention de la prĂ©sence d'un panneau "Attention au chien" sur le portail de la propriĂ©tĂ© de Mme R
, et de la livraison de pneus retrouvĂ©s dans la propriĂ©tĂ©, ce dont il rĂ©sulte que la morsure est bien en relation avec la livraison. Le fait pour M. N
, chauffeur-livreur, de s'ĂȘtre approchĂ© du portail, sans cependant l'ouvrir, pour sonner et dĂ©poser le colis livrĂ©, ne saurait en quelque maniĂšre ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une faute de nature Ă  exclure la responsabilitĂ© du gardien de l'animal. Au vu du compte-rendu du service des urgences et du certificat mĂ©dical Ă©tabli le 8 juin 2015 par le Dr A
, urologue, et compte tenu de ce qu'il s'agit d'un accident du travail, il convient d'allouer Ă  M. N
 une provision de 3 000 €, outre 1 000 € au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile. La nĂ©cessitĂ© d'indemniser la victime justifie le prononcĂ© de l'exĂ©cution CES MOTIFS LE TRIBUNAL, statuant publiquement, par jugement rĂ©putĂ© contradictoire, mis Ă  disposition au greffe, Ă  charge d'appel, ECARTE des dĂ©bats les conclusions en rĂ©ponse de M. N
; DIT que Mme R
 est responsable, en tant que propriĂ©taire du chien, des blessures subies par M. N
 le 10 fĂ©vrier 2015; ORDONNE une expertise mĂ©dicale; Commet pour y procĂ©der, le Docteur B
, À charge pour lui d'avoir recours Ă  un sapiteur dans une spĂ©cialitĂ© distincte de la sienne si cela s'avĂ©rait nĂ©cessaire, avec mission de 1° Convoquer, avec toutes les parties en cause et en avisant leurs conseils, M. N
 victime d'un dommage corporel; 2° Se faire communiquer par tout tiers dĂ©tenteur, l'ensemble des documents nĂ©cessaires Ă  l'exĂ©cution de la prĂ©sente mission, en particulier, et avec l'accord de la victime ou de ses ayants droits, le dossier mĂ©dical complet certificat mĂ©dical initial descriptif, certificat de consolidation, bulletin d'hospitalisation, compte-rendu d'intervention, rĂ©sultat des examens complĂ©mentaires, etc... et les documents relatifs Ă  l'Ă©tat antĂ©rieur anomalies congĂ©nitales, maladies ou sĂ©quelles d'accident ainsi que le relevĂ© des dĂ©bours de la CPAM ou de l'organisme social ayant servi des prestations sociales, sous rĂ©serve de nous en rĂ©fĂ©rer en cas de difficultĂ©; 3° Relater les constatations mĂ©dicales faites Ă  l'occasion ou Ă  la suite de ce dommage et consignĂ©es dans les documents ci-dessus visĂ©s; 4° Examiner la victime; 5° DĂ©crire les lĂ©sions subies ou imputĂ©es par la victime Ă  l'Ă©vĂ©nement dommageable, leur Ă©volution, les soins mĂ©dicaux et paramĂ©dicaux mis en Ɠuvre jusqu'Ă  la consolidation; Noter, en les mentionnant comme telles, les dolĂ©ances de la victime, en prĂ©cisant ses conditions habituelles d'existence et son Ă©tat de santĂ© antĂ©rieur, DĂ©crire, en cas de difficultĂ©s particuliĂšres Ă©prouvĂ©es par la victime, les conditions de reprise de l'autonomie et, lorsqu'elle a eu recours, avant consolidation, Ă  une aide temporaire, humaine ou matĂ©rielle, en prĂ©ciser la durĂ©e; DĂ©crire les constatations faites Ă  l'examen y compris Ă©tat gĂ©nĂ©ral, taille, et poids en prĂ©cisant les sĂ©quelles apparentes telles qu'amputations, dĂ©formations et cicatrices; 6° PrĂ©ciser les lĂ©sions en relation directe et certaine avec l'Ă©vĂ©nement dommageable, et le cas Ă©chĂ©ant, celles qui seraient la consĂ©quence d'un Ă©tat antĂ©rieur dans les conditions qui seront prĂ©cisĂ©es; 7° apporter au tribunal tout Ă©lĂ©ment lui permettant de dĂ©terminer les gĂȘnes temporaires constitutives d'un dĂ©ficit fonctionnel temporaire », que la victime exerce ou non une activitĂ© professionnelle; 8° Dans l'hypothĂšse de l'arrĂȘt temporaire des activitĂ©s professionnelles, dĂ©terminer, au vu des documents prĂ©sentĂ©s, la durĂ©e de l'arrĂȘt total ou partiel de travail de la victime, compte tenu de la nature de ses activitĂ©s ainsi que les conditions de reprise de ces activitĂ©s ; Dire si cette durĂ©e est la consĂ©quence directe des lĂ©sions subies; 9° Proposer une date de consolidation, qui est le moment oĂč les lĂ©sions se fixent et prennent un caractĂšre permanent, tel qu'un traitement n'est plus nĂ©cessaire si ce n'est pour Ă©viter une aggravation, et qu'il est possible d'apprĂ©cier un certain degrĂ© d'incapacitĂ© permanente rĂ©alisant un prĂ©judice dĂ©finitif cette date ne coĂŻncide pas nĂ©cessairement avec la reprise d'une activitĂ© professionnelle; 10° Dire s'il rĂ©sulte des blessures un handicap dans les actes de la vie quotidienne, dans les activitĂ©s familiales, dans les activitĂ©s professionnelles, dans les activitĂ©s de loisirs ou dans les activitĂ©s de scolarisation ; en dĂ©crire les particularitĂ©s; Donner notamment un avis dĂ©taillĂ© sur la difficultĂ© ou l'impossibilitĂ© pour la victime De poursuivre l'exercice de sa profession, D'opĂ©rer une reconversion; 11° Chiffrer, par rĂ©fĂ©rence au "barĂšme indicatif des incapacitĂ©s fonctionnelles en droit commun", le taux Ă©ventuel rĂ©sultant de l'atteinte permanente d'une ou plusieurs atteintes permanentes Ă  l'intĂ©gritĂ© physique et psychique AIPP, persistant au moment de la consolidation, constitutif d'un dĂ©ficit fonctionnel permanent; 12° Donner un avis dĂ©taillĂ© sur la difficultĂ© ou l'impossibilitĂ© pour la victime de continuer Ă  pratiquer les sports ou activitĂ©s spĂ©cifiques de loisir auxquels il serait avĂ©rĂ© qu'elle s'adonnĂąt rĂ©guliĂšrement; 13° Donner un avis sur l'importance des souffrances physiques endurĂ©es en fonction d'une Ă©chelle de 7 degrĂ©s; 14° Qualifier selon une Ă©chelle allant de 1 Ă  7, le prĂ©judice esthĂ©tique dĂ©coulant des cicatrices, dĂ©formations, attitudes ou gestes disgracieux, consĂ©quences des blessures subies, ceci sans tenir compte de la personnalitĂ© de la victime ; prĂ©ciser si ces sĂ©quelles esthĂ©tiques sont susceptibles d'ĂȘtre amĂ©liorĂ©es ou supprimĂ©es par la mise en oeuvre d'une thĂ©rapeutique; Fournir le cas Ă©chĂ©ant, tous documents photographiques qui devront ĂȘtre datĂ©s et commentĂ©s; 15° Dire, le cas Ă©chĂ©ant, si l'aide d'une tierce personne est indispensable au domicile ; dans l'affirmative, indiquer la qualification de celle-ci et prĂ©ciser pour quels actes de la vie courante et pour quelle durĂ©e quotidienne cette aide est indispensable; 16° vĂ©rifier si la victime fait Ă©tat d'une rĂ©percussion dans sa vie sexuelle, Ă©mettre un avis motivĂ© en discutant l'imputabilitĂ© Ă  l'accident, aux lĂ©sions, aux sĂ©quelles retenues ; se prononcer sur son caractĂšre direct et certain et son aspect provisoire ou dĂ©finitif; 17° DĂ©crire s'il y a lieu, la nature des prothĂšses nĂ©cessaires, leur frĂ©quence de renouvellement, leur coĂ»t et leur incidence sur la capacitĂ© fonctionnelle; 18° Dire si des soins postĂ©rieurs Ă  la consolidation seront nĂ©cessaires ; dans l'affirmative en indiquer la nature, la quantitĂ©, la nĂ©cessitĂ© Ă©ventuelle de leur renouvellement et sa pĂ©riodicitĂ© frais occasionnels ou frais viagers; 19° Dire si l'Ă©tat de la victime semble susceptible d'aggravation ou d'amĂ©lioration, dans le cas oĂč un nouvel examen lui paraĂźtrait nĂ©cessaire, indiquer le dĂ©lai dans lequel il devra y ĂȘtre procĂ©dĂ©; 20° Dire si, malgrĂ© son incapacitĂ© permanente, la victime est au plan mĂ©dical, physiquement et intellectuellement apte Ă  reprendre dans les conditions antĂ©rieures ou dans d'autres conditions, l'activitĂ© qu'elle exerçait avant la survenance de l'accident ou si l'accident Ă  une incidence professionnelle, c'est-Ă -dire des rĂ©percussions dans l'exercice de son activitĂ© professionnelle ; Ă©mettre un avis motivĂ© en discutant son imputabilitĂ© Ă  l'accident, aux lĂ©sions et sĂ©quelles retenues et donner Ă  la juridiction tout Ă©lĂ©ment pour s'assurer de son caractĂšre certain et direct, de son aspect dĂ©finitif ou provisoire; Dit que dans l'hypothĂšse oĂč l'expert estimerait que la victime n'est pas consolidĂ©e, il devra dĂ©poser un prĂ©-rapport mentionnant autant que possible la durĂ©e de l'ITT dĂ©jĂ  acquise et le quantum prĂ©visible de l'AIPP et des diffĂ©rents chefs de prĂ©judice personnels et solliciter une prorogation de dĂ©lai pour le dĂ©pĂŽt de son rapport dĂ©finitif ainsi que le cas, Ă©chĂ©ant, une consignation complĂ©mentaire; Dit que l'expert accomplira sa mission conformĂ©ment aux dispositions des articles 273 et suivants du Code de procĂ©dure civile; Dit que l'expert adressera un prĂ©-rapport aux conseils des parties qui, dans les quatre semaines de la rĂ©ception, lui feront connaĂźtre leurs observations auxquelles il devra rĂ©pondre dans son rapport dĂ©finitif; Dit que M. N
 consignera Ă  la RĂ©gie du tribunal de grande instance de TOULON la somme de 600 euros destinĂ©e Ă  garantir le paiement des frais et honoraires de l'expert avant le 22 juillet 2017, sauf dans l'hypothĂšse oĂč une demande d'aide juridictionnelle antĂ©rieurement dĂ©posĂ©e serait accueillie, auquel cas les frais seront directement avancĂ©s par le trĂ©sorier payeur gĂ©nĂ©ral; Dit qu'Ă  dĂ©faut de consignation dans ce dĂ©lai et selon les modalitĂ©s imparties, la dĂ©signation de l'expert sera caduque, conformĂ©ment aux dispositions de l'article 271 du nouveau code de procĂ©dure civile; Dit que l'expert procĂ©dera Ă  sa mission dĂšs qu'il sera avisĂ© du versement de la consignation fixĂ©e ou dĂšs la notification de la dĂ©cision d'aide juridictionnelle; Accorde Ă  l'expert pour le dĂ©pĂŽt de son rapport au service central du contrĂŽle des expertises un dĂ©lai de quatre mois Ă  compter de sa saisine; DĂ©signe le magistrat en charge du service du contrĂŽle des expertises de la surveillance des opĂ©rations d'expertise; Dit qu'en cas d'empĂȘchement ou de refus, l'expert commis pourra ĂȘtre remplacĂ© par ordonnance Ă  sa demande ou Ă  la demande de la partie la plus diligente; CONDAMNE in solidum Mme R
 et la M
 ASSURANCES Ă  verser Ă  M. N
 une provision de 3 000 €; CONDAMNE in solidum Mme R
 et la M
 ASSURANCES Ă  verser Ă  M. N
 1 000 € au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile; CONDAMNE la M
 ASSURANCES aux dĂ©pens de la prĂ©sente instance avec application des dispositions de l'article 699 du Code de procĂ©dure civile; ORDONNE l'exĂ©cution provisoire; RENVOIE l'affaire Ă  la mise en Ă©tat du 14 novembre 2017. AINSI JUGE EN AUDIENCE PUBLIQUE ET PRONONCE PAR MISE A DISPOSITION AU GREFFE LES JOUR, MOIS ET AN SUSDITS. La prĂ©sente dĂ©cision a Ă©tĂ© signĂ©e par le PrĂ©sident et le Greffier.

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Depuis plusieurs annĂ©es, la loi française vise explicitement, par le biais de facteurs lĂ©gaux, des catĂ©gories de chiens "susceptibles d’ĂȘtre dangereux". Or, aujourd’hui, grĂące aux Ă©tudes scientifiques sur le sujet, nous savons que les chiens visĂ©s ne sont pas systĂ©matiquement dangereux. En ce sens, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail ANSES, a reconnu d’autres causes de morsures canines remettant en question la lĂ©gislation actuelle quant Ă  la catĂ©gorisation des chiens. L’auteure de cet article est membre de la Clinique juridique One Health-Une seule santĂ©. En France chaque annĂ©e sont recensĂ©s des milliers de cas de morsures. Les chiens sont gĂ©nĂ©ralement la source la plus frĂ©quente de morsure, suivis du chat puis d’autres animaux comme les rongeurs rats, Ă©cureuils, lapins, hamsters
 [1]. Les principales victimes de ces morsures canines sont les enfants, mordus notamment Ă  la tĂȘte ou au cou tandis que pour les adultes, les blessures sont surtout localisĂ©es aux bras et aux jambes. La morsure canine peut ĂȘtre dĂ©finie comme une blessure faite par la gueule d’un chien en raison d’un comportement d’auto-dĂ©fense ou d’agression. Ces morsures sont aujourd’hui rĂ©currentes et impliquent de nombreuses blessures profondes, parfois graves infection par une bactĂ©rie, tĂ©tanos, rage, cicatrices
. 33 dĂ©cĂšs par morsures de chiens ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s en France au cours des vingt derniĂšres annĂ©es [2]. Toutefois, il faut prĂ©ciser que sont essentiellement visĂ©es les morsures de chiens dits de catĂ©gories », ce qui peut amplifier l’association entre ces chiens et les morsures canines. En ce sens, l’arrĂȘtĂ© du 27 avril 1999 [3] vise explicitement, par le biais de facteurs lĂ©gaux, des catĂ©gories de chiens susceptibles d’ĂȘtre dangereux ». Or, les chiens visĂ©s, comme ceux de race Staffordshire terrier, ne sont pas systĂ©matiquement "susceptibles d’ĂȘtre dangereux". Cela dĂ©pendra, par exemple, de l’éducation enseignĂ©e par ses maĂźtres ou bien du respect de son bien-ĂȘtre. Ces nouvelles donnĂ©es sont d’ailleurs reprises par l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire, alimentation, environnement, travail ANSES qui s’est saisie de la question des chiens mordeurs et a publiĂ©, en ce sens, un rapport d’expertise collective sur le sujet du “Risque de morsure de chien” en octobre 2020 [4]. Dans ce rapport, les experts ont listĂ© de nouvelles causes de morsure de chien. Les observations de l’ANSES ont demontrĂ© l’obsolescence lĂ©gislative quant Ă  la catĂ©gorisation des chiens. Or, cette obsolescence conduit Ă  des idĂ©es reçues de la part de la population. Ces erreurs peuvent d’ailleurs conduire Ă  des morsures canines. En ce sens, l’ANSES a distinguĂ© le vrai du faux » en 2021, en confirmant notamment que les chiens appartenant Ă  certaines races dites dangereuses », comme les pitbulls ou les rottweilers, ne mordent pas davantage que les autres. Selon l’ANSES tous les chiens peuvent mordre, quelle que soit leur race ou leur taille. Le risque de morsure dĂ©pend de nombreux facteurs liĂ©s Ă  l’animal lui-mĂȘme » [5]. De ce fait, il serait nĂ©cessaire de réévaluer les facteurs lĂ©gaux de catĂ©gorisation des chiens, Ă©tant source de discrimination canine ». Il serait aussi intĂ©ressant de crĂ©er une information et une formation prĂ©ventive pour les particuliers et les professionnels. I Les facteurs lĂ©gaux de catĂ©gorisation des chiens, une source de "discrimination canine". Les articles 1 et 2 de l’arrĂȘtĂ© du 27 avril 1999, pris pour l’application de l’article 211-1 du code rural et Ă©tablissant la liste des types de chiens susceptibles d’ĂȘtre dangereux, faisant l’objet de mesures prĂ©vues aux articles 211-1 Ă  211-5 du mĂȘme code, distinguent deux catĂ©gories de chiens. La 1e catĂ©gorie, vise les chiens dattaque tels que les "pit-bulls" ou les chiens de race Staffordshire terrier, et la 2nde catĂ©gorie, vise les chiens de garde et de dĂ©fense, tels que les chiens de race Tosa ou Rottweiler. NĂ©anmoins, si l’arrĂȘtĂ© de 1999 liste les races de chiens appartenant Ă  la 1re catĂ©gorie, c’est son Annexe » qui impose une identification prĂ©cise de ces chiens afin de les catĂ©goriser. Ce processus d’identification passe par une analyse minutieuse de leurs caractĂ©ristiques morphologiques. Par exemple, les chiens de race “pit-bull” seront identifiĂ©s comme Ă©tant des chiens ayant un pĂ©rimĂštre thoracique mesurant environ entre 60 cm ce qui correspond Ă  un poids d’environ 18 kg et 80 cm ce qui correspond Ă  un poids d’environ 40 kg. La hauteur au garrot peut aller de 35 Ă  50 cm ». Cependant, ces prĂ©cisions lĂ©gales, peuvent, a contrario, permettre de dĂ©catĂ©goriser plus facilement ces canidĂ©s. En effet, un chien dit “pit-bull“, ayant une hauteur au garrot infĂ©rieure Ă  35 cm ou supĂ©rieure Ă  50 cm ne rĂ©pondra plus aux critĂšres lĂ©gaux et sera automatiquement dĂ©catĂ©gorisĂ©. On peut alors se demander si une adaptation et une souplesse de la loi ne serait pas envisageable au regard des diffĂ©rences morphologiques entre les chiens d’une mĂȘme race. De mĂȘme, fixer des caractĂ©ristiques morphologiques canines sans tenir compte de leur comportement pourrait s’apparenter Ă  une forme de discrimination canine » en enfermant certains chiens dans une qualification prĂ©natale non justifiĂ©e. Il faut prĂ©ciser que la catĂ©gorisation des chiens susceptibles d’ĂȘtre dangereux » est effectuĂ©e par le biais d’une â€œĂ©valuation comportementale” depuis la loi du 20 juin 2008, prĂ©vue Ă  l’article L211-14-1 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette derniĂšre est obligatoire pour les chiens, de 1re ou 2e catĂ©gorie, entre 8 et 12 mois et peut ĂȘtre demandĂ©e par le prĂ©fet ou le maire pour les chiens mordeurs. Cette Ă©valuation permet d’apprĂ©cier le niveau de dangerositĂ© du chien. Elle sera faite par un vĂ©tĂ©rinaire inscrit sur une liste dĂ©partementale et les rĂ©sultats seront communiquĂ©s Ă  la mairie. Il faut prĂ©ciser que depuis l’arrĂȘtĂ© du 19 aoĂ»t 2013 [6], les rĂ©sultats seront retransmis dans le fichier national d’identification I-CAD ». A l’issue de l’évaluation vĂ©tĂ©rinaire, le chien fait l’objet d’un classement selon trois niveaux de dangerositĂ© Le niveau 1 vise le chien qui ne prĂ©sente aucun danger. Le niveau 2 vise le chien prĂ©sentant un niveau de dangerositĂ© faible pour certaines personnes, dans ce cas l’évaluation sera renouvelĂ©e dans un dĂ©lai maximum de 3 ans. Le niveau 3 vise le chien dont la dangerositĂ© est Ă©levĂ©e et impose une réévaluation de ce dernier dans les 2 ans. Enfin, le niveau 4 vise le chien prĂ©sentant un risque Ă©levĂ© de dangerositĂ©, dans ce cas l’évaluation sera renouvelĂ©e dans le dĂ©lai d’un an et le chien devra ĂȘtre placĂ© dans un lieu de dĂ©tention adaptĂ© ou bien euthanasiĂ© [7]. En France, l’évaluation comportementale est donc une obligation lĂ©gale, s’agissant des chiens “susceptibles d’ĂȘtre dangereux”, pour pouvoir Ă©viter et prĂ©venir les dangers qui y sont liĂ©s tels que les morsures. Toutefois, celle-ci n’écarte pas la qualification systĂ©matique du chien de catĂ©gorie, par le seul fait de ses caractĂ©ristiques morphologiques, Ă©tant discriminatoire et souvent inexacte. En effet, un Mastiff ou un Rottweiler, dĂ©crits par la loi comme "susceptibles d’ĂȘtre dangereux", ne sont pas obligatoirement des chiens mordeurs, pourtant ils seront automatiquement catĂ©gorisĂ©s ainsi. Dans le rapport rendu par l’ANSES [8] les experts ont pu lister les causes principales de morsure d’un chien. La premiĂšre cause identifiĂ©e par l’ANSES est liĂ©e Ă  la modalitĂ© d’interaction entre humains et chiens » et donc Ă  l’éducation du chien par ses maĂźtres [9]. En effet les animaux se construisent une reprĂ©sentation, plus ou moins positive, de l’Etre Humain au fil des interactions qu’ils auront avec lui. Par consĂ©quent, un maĂźtre violent ou brutal envers son chien qui lui inflige des coups de laisse ou le frappe avec un autre objet... aurait pour consĂ©quence une reprĂ©sentation nĂ©gative de l’Homme, favorisant les morsures. En effet, le chien aurait alors peur des Hommes, ou bien d’un objet avec lequel il aurait Ă©tĂ© maltraitĂ©, entraĂźnant ainsi, par instinct de survie et par crainte, une possibilitĂ© accrue de morsure. Les experts de l’ANSES ont Ă©noncĂ©, comme deuxiĂšme cause, “le bien-ĂȘtre et la santĂ© du chien” [10]. Dans ce domaine il s’agit d’examiner les conditions de vie du chien. En effet, si les conditions de vie de l’animal sont rudes et s’il a des affections physiques et mentales douloureuses, alors les probabilitĂ©s de morsures seront plus Ă©levĂ©es. Enfin, les experts analysent comme derniĂšre cause de morsure d’un chien le facteur liĂ© aux "caractĂ©ristiques de l’individu chien" [11]. Cette derniĂšre cause vise notamment le fait que les mĂąles mordraient plus que les femelles. De ce fait, on peut lĂ©gitimement penser que la loi devrait ĂȘtre adaptĂ©e Ă  ces nouvelles donnĂ©es scientifiques et aux rĂ©sultats donnĂ©s par le rapport de l’ANSES. En effet, depuis ce dernier on reconnait que ce n’est pas seulement l’aspect morphologique du chien qui permet d’évaluer sa dangerositĂ©. En ce sens, son environnement va aussi avoir des rĂ©percussions sur sa sensibilitĂ© et ses interactions avec l’Homme. D’ailleurs, l’ANSES souhaite ajouter six critĂšres susceptibles de constituer des facteurs de risque d’émission de morsures, pour l’évaluation comportementale. Les critĂšres proposĂ©s sont le sexe et l’ñge du chien puisque les mĂąles et les adultes seraient plus agressifs, les conditions de dĂ©veloppement et de vie de l’animal sevrage, sĂ©paration prĂ©coce de la mĂšre et la fratrie, la santĂ© mentale et physique du chien et les modalitĂ©s d’interaction avec l’humain [12]. On peut donc remettre en question l’efficacitĂ© de l’évaluation comportementale rĂ©alisĂ©e par les vĂ©tĂ©rinaires qui se fonderaient sur des facteurs insuffisants afin d’évaluer et catĂ©goriser un chien. En ce sens, l’ANSES a effectuĂ© une enquĂȘte sur les pratiques de terrain de l’évaluation comportementale canine, auprĂšs des vĂ©tĂ©rinaires Ă©valuateurs recensĂ©s dans la base de donnĂ©es du Conseil national de l’Ordre des vĂ©tĂ©rinaires [13]. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude montrent que plus de 90% des vĂ©tĂ©rinaires pensent que “les chiens catĂ©gorisĂ©s suivant la loi de 1999 ne prĂ©sentent pas plus de risque de dangerositĂ© » que les autres chiens” [14]. De ce fait, le statut de “chiens-mordeurs” des animaux catĂ©gorisĂ©s devient plus incertain. Selon les conclusions du rapport de l’ANSES, les experts considĂšrent que la catĂ©gorisation de certaines races et types raciaux ne permet pas d’assurer, par la mise en Ɠuvre de mesures spĂ©cifiques, Ă  ces races une diminution des risques de morsure » [15]. En effet, encore une fois l’agence prĂ©cise que la race du chien, ou son type racial, ne suffit pas Ă  catĂ©goriser un chien, il y a d’autres facteurs Ă  prendre en compte. De plus, beaucoup d’experts prĂ©cisent que si l’évaluation comportementale ne permet pas d’évaluer la dangerositĂ© d’un chien catĂ©gorisĂ©, elle permet tout de mĂȘme l’évaluation d’un chien ayant dĂ©jĂ  mordu. On pourrait alors proposer une distinction lĂ©gale entre ces deux types de situations. Toutefois, ces modifications lĂ©gales ne peuvent ĂȘtre efficaces sans informer et former au risque de morsures pour les particuliers et les professionnels. II Une information et formation prĂ©ventives des particuliers et professionnels. Selon la proposition de loi visant Ă  mieux prĂ©venir les morsures de chiens, enregistrĂ©e Ă  la PrĂ©sidence de l’AssemblĂ©e nationale le 23 fĂ©vrier 2021 [16], 33 dĂ©cĂšs par morsures de chien ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s au cours des vingt derniĂšres annĂ©es. Les deux tiers des dĂ©cĂšs enregistrĂ©s Ă  la suite des morsures de chiens concernaient des enfants de moins de 15 ans, et 16 avaient moins de 5 ans. Si la majoritĂ© des morsures sont bĂ©nignes, certaines d’entre elles, notamment chez les enfants les plus jeunes, sont plus nombreuses, plus graves et se situent souvent au niveau de la tĂȘte et du cou. De mĂȘme, les morsures canines mortelles ne sont pas forcĂ©ment le fait des chiens de catĂ©gories. En ce sens, le rapport de l’ANSES, en son "Annexe 2" [17], a recensĂ© le niveau de risque de dangerositĂ© des races et apparences raciales des chiens ayant Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s en 2015 pour le motif morsure » et le pourcentage par rapport au nombre total de chiens Ă©valuĂ©s pour cette race. L’annexe recense que les bergers allemands sont les chiens les plus Ă©valuĂ©s pour le motif de "morsure" aprĂšs les chiens croisĂ©s non catĂ©gorisĂ©s. Cela prouve que le lien de causalitĂ© entre un chien catĂ©gorisĂ© et une morsure n’est pas pertinent et que les facteurs de catĂ©gorisation ne sont plus lĂ©gitimes au regard de la littĂ©rature scientifique actuelle. Cette constatation est primordiale afin de prĂ©venir et d’agir contre les morsures de chiens. Il apparaĂźt donc que les morsures concernent essentiellement des mineurs en bas Ăąge. On peut supposer que ces faits proviennent d’une inattention de la part des enfants ou des parents lorsqu’ils sont en prĂ©sence d’un chien. En effet, les enfants vont trĂšs souvent ĂȘtre attirĂ©s par les animaux qu’ils peuvent croiser, dans l’objectif de les caresser ou de jouer avec eux, ce qui peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme une action agressive pour le chien tirer la queue ou les poils, monter sur le dos du chien, crier 
. Les parents peuvent quant Ă  eux ĂȘtre moins vigilants lorsqu’il s’agit d’un chien dont le propriĂ©taire fait partie de la famille, ou de l’entourage proche ou bien lorsque le chien, par sa morphologie, ne paraĂźt a priori pas dangereux ou mordeur un petit chien, un chien dit mignon » 
. De mĂȘme, l’espace privĂ© est un lieu oĂč s’effectue la majoritĂ© des morsures d’enfants en bas Ăąge et des adultes propriĂ©taires des chiens. L’espace public, quant Ă  lui, est l’endroit oĂč la majoritĂ© des morsures des personnes non familiĂšres au chien mordeur ont lieu. On peut alors en dĂ©duire que c’est l’exposition, dĂ©finie comme le contact de la population cible avec le danger, qui implique les morsures. La prĂ©vention semble alors ĂȘtre un bon moyen d’éviter les morsures de chiens. En ce sens, l’ANSES voudrait crĂ©er un Observatoire national sur les morsures, dont l’objectif serait de recueillir les donnĂ©es liĂ©es aux morsures de chiens et de dĂ©livrer des informations aux diffĂ©rents acteurs public, vĂ©tĂ©rinaires, autres professionnels de santĂ© en lien avec les animaux.. [18]. Il s’agirait donc de mettre en place des leviers de sensibilisation, de formation, d’information et de partage, en matiĂšre de chiens mordeurs, pour les professionnels ainsi que pour les particuliers. Les experts de l’ANSES recommandent aussi des actions concertĂ©es interministĂ©rielles fondĂ©es sur plusieurs types de supports sites internet, livrets, affiches, etc. et dont le contenu serait rĂ©guliĂšrement réévaluĂ© pour ĂȘtre conforme aux avancĂ©es scientifiques. En effet, concernant les propriĂ©taires ou futurs propriĂ©taires, les experts soutiennent la diffusion d’informations de qualitĂ© sur le comportement, le bien-ĂȘtre, les besoins, l’adoption d’un animal en adĂ©quation avec leur environnement de vie et leurs attentes, l’établissement d’une relation positive avec le chien, la santĂ© des chiens et les cours d’éducation avec des mĂ©thodes positives dĂšs le jeune Ăąge » [19]. Cette recommandation des experts permettrait au chien d’avoir une reprĂ©sentation positive de l’Homme par l’acquisition, grĂące Ă  ses propriĂ©taires, d’une sĂ©curitĂ© et d’un bon Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral. Les spĂ©cialistes recommandent par ailleurs, aux propriĂ©taires ou futurs propriĂ©taires, d’apprendre Ă  utiliser des outils simples afin de prĂ©venir les morsures de chiens. En ce sens, le port de la museliĂšre devrait ĂȘtre, selon ces spĂ©cialistes, d’usage courant, accessible et adaptĂ© Ă  chaque contexte individuel ou collectif, par exemple, transports en commun et Ă  chaque individu en fonction de son Ă©valuation de risque » [20]. Cependant on peut penser que l’usage courant » de la museliĂšre pourrait conduire Ă  une mauvaise reprĂ©sentation de l’Homme par l’animal, et donc, Ă  des morsures. Il est Ă©galement recommandĂ©, pour les enfants, de mettre en place des formations en milieu scolaire [21]. Toutefois, on peut prĂ©ciser qu’au regard du bas Ăąge des victimes de morsures, leur discernement quant Ă  l’évaluation du danger au contact d’un chien, peut rester difficile. Il appartient donc aux parents de faire preuve d’une grande vigilance. En ce sens, les experts rappellent que certains conseils Ă©lĂ©mentaires peuvent Ă©galement ĂȘtre rappelĂ©s comme le fait de ne jamais laisser un enfant avec un chien sans surveillance active d’un adulte Ă  proximitĂ© » [22]. La formation du grand public serait, sans doute un moyen de limiter les morsures de chiens. Par exemple, ne pas laisser son enfant s’approcher d’un chien sans sĂ©curitĂ©, ne pas laisser son enfant seul avec un chien, mĂȘme si l’on en est le propriĂ©taire direct, apprendre aux enfants Ă  ne pas s’approcher d’un chien Ă©tant sur son territoire » dans le jardin clĂŽturĂ© de son propriĂ©taire
. Il s’agit donc de mettre en place des programmes d’éducation pour favoriser la connaissance comportementale des chiens par les enfants. En ce sens a Ă©tĂ© créé le Programme d’Éducation Ă  la Connaissance du Chien et au Risque d’Accident par Morsure PECCRAM [23]. Cette formation a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par la sociĂ©tĂ© FIMAC Canin. Le PECCRAM est une formation pour les professionnels du chien, de l’enfance ou de la santĂ© dĂ©sirant animer des sessions d’éducation pour les enfants de 4 Ă  12 ans. Le but est de sensibiliser les enfants Ă  la relation responsable avec le chien pour Ă©viter, notamment, les accidents liĂ©s aux morsures. On peut noter une prise en considĂ©ration, par les dĂ©cideurs politiques, de ces nouvelles solutions visant Ă  sensibiliser les enfants aux comportements canins pour Ă©viter les accidents. En effet, LoĂŻc Dombreval, alors dĂ©putĂ© des Alpes-Maritimes et PrĂ©sident du Groupe d’Etudes Condition Animale » Ă  l’AssemblĂ©e nationale, a participĂ© Ă  une formation PECCRAM » Ă  l’école Saint Michel Ă  Vence le 17 dĂ©cembre 2021, convaincu que les enfants sont les premiĂšres victimes des morsures de chien et [qu’il] faut les Ă©duquer pour qu’ils puissent Ă©tablir de bonnes relations avec cet animal ». Selon LoĂŻc Dombreval, il faut que cette formation fasse partie du programme scolaire en France, comme c’est dĂ©jĂ  le cas en Suisse ou en Angleterre » [24]. Le 11 janvier 2022, LoĂŻc Dombreval a soumis une question au MinistĂšre de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, sur la nĂ©cessitĂ© de mettre en place une formation de type PECCRAM au programme scolaire. Cette formation viserait donc Ă  apprendre aux enfants de 4 Ă  10 ans Ă  comprendre et Ă  interprĂ©ter les rĂ©actions d’un chien [25]. Cela ne semble pourtant pas ĂȘtre Ă  l’ordre du jour, car la rĂ©ponse Ă©mise le 26 avril 2022 mentionne que les Ă©lĂšves sont sensibilisĂ©s dĂšs leur plus jeune Ăąge Ă  adopter un comportement citoyen, adaptĂ©, Ă©thique et responsable face aux animaux. Dans ce cadre, le professeur a l’occasion d’apprendre aux Ă©lĂšves le comportement sĂ»r et adaptĂ© Ă  adopter pour prĂ©venir toute mise en danger potentielle ». Pourtant, cette absence de formation est rĂ©guliĂšrement soulevĂ©e. Il demeure donc essentiel de continuer Ă  prĂ©venir et Ă  informer l’ensemble de la population des risques liĂ©s aux morsures de chiens et des comportements Ă  adopter Ă  l’égard des animaux. En ce sens, l’intervention de Madame Marie-Christine Lebreton lors d’un colloque international intitulĂ© La sensibilitĂ© animale approches juridiques et enjeux transdisciplinaires », organisĂ© en octobre 2020 sous la direction scientifique de Madame AloĂŻse Quesne, a permis d’évoquer le cas des chiens de catĂ©gories [26]. Cynthia Passage, Etudiante de la Clinique juridique One Health-Une seule santĂ©, promotion 2021-2022, Sous la direction de AloĂŻse Quesne, MaĂźtre de confĂ©rences en droit privĂ© Ă  l’UniversitĂ© Paris-Saclay, Directrice de la Clinique juridique One Health-Une seule santĂ© Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [3] ArrĂȘtĂ© du 27 avril 1999, pris pour l’application de l’article 211-1 du code rural et Ă©tablissant la liste des races de chiens susceptibles d’ĂȘtre dangereux, faisant l’objet des mesures prĂ©vues aux articles 211-1 Ă  211-5 du mĂȘme code. [4] Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail ANSES, Rapport d’expertise collective, Risque de morsure de chien, octobre 2020. Rapport publiĂ© au mois de fĂ©vrier 2021. [6] ArrĂȘtĂ© du 19 aoĂ»t 2013 relatif Ă  la teneur et aux modalitĂ©s de transmission au fichier national d’identification des carnivores domestiques des informations relatives Ă  l’évaluation comportementale canine en application de l’article D211-3-2 du code rural et de la pĂȘche maritime. [8] ANSES, Risque de morsure de chien [9] ANSES, Risque de morsure de chien p. 11. [10] ANSES, Risque de morsure de chien p. 8. [11] ANSES, Risque de morsure de chien ibid. [12] ANSES, Risque de morsure de chien p. 118. [13] ANSES, Risque de morsure de chien p. 113. [14] ANSES, Risque de morsure de chien p. 16. [15] ANSES, Risque de morsure de chien p. 17. [17] ANSES, Risque de morsure de chien p. 152. [18] ANSES, Risque de morsure de chien [19] ANSES, Risque de morsure de chien p. 22. [20] ANSES, Risque de morsure de chien ibid. [21] ANSES, Risque de morsure de chien ibid. [22] ANSES, Risque de morsure de chien ibid
DetrĂšs nombreux exemples de phrases traduites contenant "morsure d un chien" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. La rĂ©paration des dommages corporels repose essentiellement sur un processus qui permet de compenser le prĂ©judice subi par le versement d’une somme d’argent. Afin d’individualiser au maximum le calcul de l’indemnitĂ©, il n’existe pas de barĂšme préétabli. Les professionnels utilisent nĂ©anmoins des rĂ©fĂ©rentiels qui fixent une fourchette dans laquelle se situent les montants nĂ©gociĂ©s. Calcul de l'indemnitĂ© compensatrice du prĂ©judice Compenser le prĂ©judice des victimes d'accident signifie majoritairement verser une somme d'argent. La mĂ©thode utilisĂ©e pour le calcul de l'indemnitĂ© varie en fonction des postes de prĂ©judice dĂ©finis par la nomenclature DINTILHAC. PrĂ©judices patrimoniaux pertes financiĂšres ou frais engagĂ©s indemnisĂ©s sur la base d'Ă©lĂ©ments factuels factures, justificatifs
 PrĂ©judice extra-patrimoniaux atteintes au niveau de la sphĂšre personnelle Ă©valuĂ©s par l'expert et indemnisĂ©s par des sommes forfaitaires. Nos missions Contacter CARAVIe Qui sommes-nous ? Pertes financiĂšres L'accident a engendrĂ© des frais supplĂ©mentaires ou une perte de revenus que vous pouvez chiffrer prĂ©cisĂ©ment. Comment votre indemnitĂ© est-elle calculĂ©e ? J'ai conservĂ© des frais Ă  charge Je suis en arrĂȘt de travail et je subis une perte de revenus PrĂ©judices personnels L'accident a eu un impact sur votre vie personnelle. Comment est indemnisĂ© votre prĂ©judice ? Ma vie quotidienne a Ă©tĂ© bouleversĂ©e durant ma pĂ©riode de convalescence L'accident a provoquĂ© une souffrance physique et morale J'ai subi une perte de ma capacitĂ© physique suite Ă  l'accident dont j'ai Ă©tĂ© victime Mon apparence physique est modifiĂ©e Je ne peux plus participer Ă  l'activitĂ© de loisir pratiquĂ©e rĂ©guliĂšrement avant l'accident Ma vie sexuelle est altĂ©rĂ©e suite Ă  l'accident Impact sur la vie professionnelle Les consĂ©quences corporelles de l'accident ont modifiĂ© les conditions dans lesquelles vous exerciez votre activitĂ© professionnelle. Le calcul de l'indemnitĂ© dĂ©pend de votre situation. J'ai dĂ» modifier mes conditions de travail suite Ă  l'accident et cela a un impact sur ma rĂ©munĂ©ration Les sĂ©quelles dont je souffre ont une incidence sur ma pratique professionnelle au quotidien J'ai redoublĂ© une classe suite Ă  l'accident Gestion du handicap Les sĂ©quelles dont vous souffrez laissent subsister un handicap qui nĂ©cessite d'adapter votre vie quotidienne. Vous avez donc droit Ă  une indemnitĂ© calculĂ©e selon votre prĂ©judice. Je vais conserver de nombreux frais mĂ©dicaux Ă  charge J'ai besoin d'une aide pour vivre Ă  mon domicile Je dois faire adapter mon logement Ă  mon handicap J'ai besoin de faire adapter mon vĂ©hicule Ă  mon handicap Je suis gravement handicapĂ© suite Ă  l'accident et j'ai dĂ» renoncer Ă  fonder une famille gq9e.
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